crédits: Marianne Houde
Accroche-toi, tiens-bon, lâche pas!
C’est c’que tu entends l’plus fort dans tes oreilles quand une situation te vire à l’envers.
L’ironie dans ça, c’est qu’au contraire…Faudrait juste que tu lâches prise.
Mon cerveau peut s’accrocher à c’qui m’rend mal pendant trois mois mais j’tiens pas trois secondes sur un trapèze quand j’vais au parc.
J’dois avoir trop de corne dans la tête.
C’est nos émotions.
Elles nous barrent la route plus fort qu’un détour au centre-ville de Montréal.
Nos émotions nous rendent impuissants face aux choses qu’on n’peut contrôler.
Ça donne des vertiges, ça pince le coeur. Pis t’es juste dans ton lit, t’es même pas à La Ronde!
C’est de renverser l’impuissance…en lâchant prise.
Lâche prise.
Parce que tu vas enfin l’avoir, le feeling de contrôler quelque chose.
Lâche prise.
Parce que tu tomberas pas dans l’vide. Y’a un sol et tu vas marcher dessus pour aller par en avant.
Lâche prise.
Parce que ça va t’aider à respirer, moins vite. T’es seul(e) dans ton équipe, garde ton cardio intacte.
Lâche prise.
Parce que y’a pas plus paisible que d’te foutre la paix.
Lâche prise.
Parce que ton calme va t’faire un lift jusqu’à des journées beaucoup plus ensoleillées que tu crois.
Aie confiance.
C’est ta vie, ton terrain d’jeux. Amuse-toi dans ça.
Pis là, sans t’en rendre compte, tu vas tenir plus longtemps sur un foutu trapèze que dans ta bataille intérieure.
Juste… Lâche prise.
Révisé par Pénélope Beauchemin