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À toi, l’âme nomade, à l’esprit vagabond et à l’éternel voyageur

Aujourd’hui, je m’adresse à l’âme nomade, à l’esprit vagabond et à l’éternel voyageur. Comment revenir en terrain connu quand l’inconnu s’est révélé incroyable? La peur de l’inconnu appartient aux décennies passées. Aujourd’hui, on explore, on est assoiffé de découvertes, de nouvelles émotions et de nouvelles sensations.

Pendant neuf mois, j’ai partagé ma vie avec une parcelle de notre mère colonisatrice. Eh oui, j’ai partagé ma vie avec Paris. Pour moi, Paris est si vivante, si palpitante. Elle m’apporte tellement une grande gamme d’émotions qu’elle est beaucoup plus qu’un lieu à mes yeux. Elle est Paris, la reine de l’art, de l’architecture et de la romance. Alors, comment faire pour retomber de mon nuage et atterrir à nouveau sur ma terre natale après tout cela?

Le choc du retour est réel, Mesdames et Messieurs, et il est cruel et sans pitié. Le retour à une vie, disons-le franchement, nettement plus banale est une étape difficile à vivre. Il est donc nécessaire de se donner les bons outils.

Le classique de tous les maux : le temps. Redondant, mais ô combien vrai. Il est nécessaire de se laisser un certain temps afin de se ramener à la réalité. Tout comme le décalage horaire, le décalage de réalité est d’autant plus marqué quand le voyage dure longtemps. Le plus de temps que l’on passe à l’étranger, le plus de temps cela prendra avant de vraiment réapprécier son chez-soi.

Ce qui me plaît probablement le plus lors d’un voyage est de découvrir de nouveaux endroits, de nouveaux plats culinaires et de nouvelles personnes. Alors, pourquoi arrêter seulement parce que je suis de retour chez moi? Lorsqu’on voyage, il est nécessaire de s’ouvrir au monde afin de bien s’adapter à ce qui nous entoure. Alors, déstabilisons-nous et essayons de nouvelles choses et rencontrons de nouvelles personnes. En allant explorer mon bon vieux Québec à mon retour, j’ai vraiment appris à apprécier ce qui m’entourait. Il suffit de garder l’œil ouvert.

On s’ennuie de nos proches pendant un voyage et probablement qu’ils se sont ennuyés de nous aussi. Alors, il est important d’organiser des sorties avec eux et de s’entourer de personnes qui nous sont chères. Même dans les premiers temps, quand le souvenir du voyage est encore frais en mémoire, il ne faut pas hésiter à accepter les offres de sorties. Ces occupations en bonne compagnie vont réellement aider à se « remettre dans le bain ».

Et surtout, SURTOUT, il ne faut pas perdre cette petite étincelle d’émerveillement qui éclate toutes les fois que l’on voyage ailleurs. Il faut l’amener avec soi en terrain connu. Peut-être alors pourrons-nous réaliser qu’il est possible de voyager chez soi. Bien que partiellement spatial, le voyage est et restera toujours en totalité un état d’esprit.

Par Marilyne Gilbert

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