Il y a un peu plus d’une semaine, Mattel m’a donné envie de tout casser (ouais je deviens violente assez vite…)
La compagnie a récemment lancé The entrepreneur Barbie, iPad à la main vêtue d’un tailleur rose «pétant».
C’est quoi le big deal me demanderez-vous?
Je vous explique. Ce qui me dérange n’est pas le nom donné à la nouvelle Barbie, tant que l’image et la pensée derrière cette idée marketing.
On a compris depuis longtemps que la «guidoune» américaine parfaite aime le rose, on peut tu passer à autre chose? C’est n’est aussi pas parce que tu es blonde qu’automatiquement tu dois ressembler à un gros «boute» de barbe à papa.
Je me demande si Mary lynn aime le rose…
Second point qui m’horripile : SA SHAPE. Est-il possible de laisser le subconscient d’enfant post foetus tranquille pour l’amour de l’estime de soi?!
Une poupée Barbie est probablement la première image de la femme (mise à part sa mère) à laquelle un enfant en bas âge est directement confronté. Donc, Barbie pourrait-elle avoir un corps de un, proportionnel, et de deux, RÉALISTE? Lire ici : est- il possible de présenter une Barbie qui n’a pas la silhouette de seulement 2% de la population?
Avec un slogan comme : If you can dream it you can be it . Il y a de quoi être découragé.
Rêver d’être QUOI? D’être siliconée comme dix, avoir 6 chiens, un mari qui ressemble à un bonhomme Playmobil, et une maison grosse comme 26 terrains de football?
Laissez-moi vous dire que j’ai autre chose en tête pour l’enfant que je n’ai pas encore (lol) !
Bref, tout cela pour dire qu’il serait à peu près temps que cette industrie réalise l’ampleur et l’importance qu’une poupée comme Barbie peut avoir sur les mini ladies.
Je t’aime Barbie, encore plus avec ton suit de vétérinaire vert «laite» et une coupe de livres en plus!
XO
Alexe Raymond, réviseure, raymond.alexe@gmail.com