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GBTT aka comment vaincre le gris-beige-taupe-terracotta – Par Joëlle

La semaine dernière, je me suis retrouvée chez Desjardins à Montréal pour quelque chose qui n’est pas de vos affaires. J’étais donc assise avec mon chum dans le bureau du conseiller fort sympathique qui s’appelait Roland (no chance in hell qu’il s’appelle Roland, mais je tiens à préserver son intimité) quand j’ai remarqué à quel point son bureau était… vide. Chnu, mettons. Une plante verte (fausse, j’y ai touché pendant qu’il avait les yeux sur mon document), un cadre d’un artiste qui est probablement une machine et les murs de cette teinte que nous saurons appeler gris-beige-taupe-terracotta.

Comme le gars était fin comme tout, je me suis permis de lui demander pourquoi il décorait pas son bureau. Il m’a répondu que ça valait pas la peine parce que la Caisse déménageait en juin (au même emplacement qu’un ancien bar de danseuses qui a passé au feu—priceless). Là, je me suis dit… EN JUIN? Je veux dire, on est en mars. Ça fait un bon trois mois ça là. Et je comprends que le gris-beige-taupe-terracotta, c’est inévitable (je veux dire, est-ce que vous confieriez vos finances personnelles à une Caisse avec du papier peint motif zèbre sur les murs et des chaises jaune fluo? Come on, le gris-beige-taupe-terracotta, ça reste garant d’un certain sérieux). Je me suis dit que j’allais lui amener une plante à ma prochaine visite. L’an prochain probablement. Sur les vestiges du bar de danseuses.

Au même moment (bon, une semaine plus tard, mais tsé, vous n’êtes pas au courant tant que ça), Mary Lynn me propose une idée géniale pour mon article : comment pimper ton bureau. Je sais, ne me lancez pas de pierres, je suis travailleuse autonome, alors non, je ne sais pas ce que c’est que de travailler dans un cubicule et je travaille dans un pyjama de satin orné de fleurs roses que mon facteur a vu plus d’une fois même s’il passait à une heure avancée de l’après-midi. Ce qui ne veut pas dire que je peux pas vous aider à le gérer, votre damn cubicule.

Voici donc mes idées pour contrer la grisaille :

1) Un porte-crayon funky

DIY ici.

En plus, tu recycles des vieilles boîtes de thé. J’aime, j’achète.

2) Une guirlande

Comment faire ici.

Bon, après ça, c’est sûr que ça dépend de la tolérance de votre employeur à la funkyness en général. Ça se pourrait qu’il n’ait pas envie que vous receviez des clients dans un endroit qui a l’air décoré pour une fête d’enfants. Usez de jugement.

3) Le doré, en général

Vous le savez, j’aime ça quand ça brille. Mais quoi de mieux pour te donner l’impression d’être millionnaire que d’orner ton bureau d’accessoires dorés? Moi je vote pour.

4) L’accessoire qui torche

Trouvé ici.

Non mais ça, ça torche. Ben oui c’est cher, j’ai pas dit que vous deviez l’acheter en fin de semaine. Mais avoir son propre petit frigo de couleur à ses pieds, ça assure de 1) ne jamais se faire voler son lunch par le gros Francis qui mange les lunchs de tout le monde (je connais pas de Francis, pas proche de moi en tous cas, alors c’est un personnage fictif) et 2) pouvoir boire du lait au chocolat en travaillant. Count me in.

5) Le no-no

Ça, à moins de travailler chez Greenpeace, pas sûre que ça va passer (et encore là).

Go ahead and work my friends. Et si jamais vous vous demandez si le fait de vous asseoir sur un gros toutou en panda pour travailler est approprié, posez-vous la question :

Bonne semaine!

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