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hangover

Dimanche dernier, 10h.

C’est la sonnerie de mon téléphone qui me réveille. La chanson d’ouverture d’Harry Potter, plus précisément. Une mélodie toute douce qui, d’ordinaire, apaise mes tympans et me rend de bonne humeur.

Mais dimanche passé, les décibels de la chanson semblaient nettement plus grands. Les notes étaient stridentes, à m’en faire grincer des dents. À m’en donner mal à la tête.

Rien à voir avec Harry (je t’aime encore d’amour, Daniel Radcliffe).

Tout à voir avec ma (semi) brosse de la veille.

C’est que, du haut de mes presque 28 ans, mes grosses soirées ne sont plus comme à mes 19 ans, quand je calais du Gallo Rosé à 8,95$ un jeudi soir, pour ensuite danser sur des cubes fluos dans les bars louches de Montréal jusqu’aux petites heures du matin, pour finalement me rendre à mon cours de statistiques à l’université le vendredi matin à 8h30.

Oh non.

Mes grosses soirées, maintenant, ce sont celles où je m’enfile trois verres de rouge et que je me ramasse le lendemain en grosse larve dans mon lit, croûte de vin sué lèvres et dignité perdue sur la piste de danse du St-Édouard, où j’ai (trop?) tenté de montrer à des inconnus comment flosser.

Dès ce jour où j’ai célébré mes 25 ans, tout a changé. Mes brosses. Mes lendemains de veille. Mon agonie. Tout.

Mais j’ai trouvé mes solutions miracles pour rendre ces hangovers moins douloureux (pour l’âme). Elles ne valent pas une bonne batch de Tylenol servie avec un Powerade orange, mais han, faut ce qui faut.

Mes trucs? Les voici :

  • Agoniser dans son lit pendant une bonne heure en flattant son chat.
  • Éventuellement se lever et commander des œufs bénédictines livrés par Uber Eats.
  • Le temps que les œufs bénédictines arrivent, se maudire d’avoir pris la veille un quatrième verre de Pinot Noir.
  • Si c’est l’hiver, forcer son corps à se réveiller en ouvrant la porte de son balcon pendant 5 secondes. Contempler la neige, respirer le -25 qui d’ordinaire te faire suer, refermer la porte.
  • Manger ses œufs bénédictines devant Eat, Pray, Love ou Under The Tuscan Sun.
  • Faire une sieste.
  • Flatter son chat.
  • Se consoler en se disant qu’Éric Lapointe en a vu des pires que nous.

Crédit photo couverture : Julien Huggins (Unsplash)

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