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La masturbation au féminin

La masturbation féminine est encore tabou aujourd’hui et pour cause… Au Moyen-Âge, les femmes masturbatrices étaient brûlées et traitées de sorcières. Au 18e siècle, l’ouvrage Onania (onanisme voulant dire masturbation) expliquait que la masturbation entraîne la perte de la vue, la mort prématurée, l’épilepsie et l’hystérie. On verra ainsi des parents faire exciser leur petite fille. Freud expliquera même que l’orgasme clitoridien n’est pas le signe d’une maturité psychologique et que les femmes qui l’atteignent ne sont pas de vraies femmes : il vaut donc mieux arrêter de stimuler le clitoris. Entre les années 20 et 70, les femmes séparées de leurs maris partis à la guerre commencent à parler entre elles de masturbation et à utiliser des vibromasseurs. Toutefois, lorsque le rapport d’un certain docteur Kinsey à propos de la sexualité féminine est publié en 1953, le fait de savoir que 68 % des femmes se livrent à des plaisirs solitaires fait scandale au sein de la population américaine. Dans les années 70, les féministes permettent d’accéder à une libération de la masturbation. La crise du SIDA des années 90 met aussi de l’avant le fait que se masturber, c’est protéger la santé publique et ainsi, ne pas transmettre le virus.

Où en sommes-nous aujourd’hui? Si la masturbation féminine n’est plus condamnée, et même exposée dans la pornographie, on ne la décrit pas tout haut, on n’en parle pas nécessairement et ce ne sont pas toutes les femmes qui s’y adonnent. Une femme qui se masturbe peut être mal vue par les hommes, car c’est une femme en contrôle de son plaisir et de sa sexualité, et qui n’a pas besoin d’un phallus atteindre l’orgasme. Toutefois, il convient de dire que dans certains pays plus radicaux les mutilations sexuelles et génitales — telles que l’infibulation et l’excision — suppriment totalement toute possibilité de plaisir. Certaines lois condamnent depuis peu ces actes de mutilation, mais leur pratique existe tout de même encore dans certains endroits du globe à titre de coutumes.

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Les 10 bienfaits de la masturbation

  1. C’est un antistress efficace (allo les périodes d’examens!) qui libère une grande quantité d’endorphines et d’hormones qui génèrent une sensation de bien-être.
  2. Elle permet de mieux connaître son corps. Grâce à elle, on sait ce que l’on aime et ce que l’on n’aime pas. On est en mesure de guider de possibles partenaires et d’être à l’affût si jamais si quelque chose d’anormal se passait.
  3. La masturbation aide à lutter contre l’insomnie. Se masturber avant de dormir permet de chasser les tensions psychologiques et physiques, fatigue le corps et fait tomber dans un sommeil plus profond.
  4. C’est un plaisir rapide à atteindre en général. En moyenne, en se masturbant, 95% des femmes atteindraient l’orgasme en 4 minutes!
  5. La masturbation féminine agit comme un analgésique qui aide à lutter contre les douleurs, les migraines et les crampes menstruelles. Elle est aussi efficace pendant l’accouchement pour diminuer la douleur des contractions et faciliter l’expulsion du bébé.
  6. La masturbation augmente le taux d’œstrogène dans le corps, ce qui permet de lutter contre les troubles cardiaques à long terme.
  7. C’est un plaisir sans risques : on ne peut pas tomber enceinte ni contracter d’ITSS en se masturbant (à moins de partager des jouets : dans ce cas, vaut mieux toujours bien les nettoyer ou mettre un condom lors de l’utilisation de ceux-ci!)
  8. Elle évacue les pulsions ou les frustrations reliées au fait de ne pas atteindre l’orgasme avec un, une ou des partenaires : ton plaisir est ainsi entre tes mains (pour ne pas faire de jeu de mots!). Ça soulage aussi les pulsions lors de moments d’abstinence involontaire.
  9. La masturbation maintient le niveau de libido, qui devient à plat après une longue période sans sexe : se masturber régulièrement entretient la zone du cerveau qui stimule la libido.
  10. Enfin, ça permet de prendre un moment pour soi, pour se faire du bien et se connecter à son corps dans le tourbillon du quotidien. Ainsi, on peut varier notre plaisir, explorer diverses possibilités, stimuler son imagination et utiliser ses fantasmes!

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Malgré tous les bienfaits abordés ci-haut, l’éducation sexuelle des jeunes filles et des adolescents fait souvent en sorte que l’on n’aborde pas ce sujet, que ce soit par gêne ou maladresse. Il arrive donc que les femmes se sentent coupables, perverses, voire sales de se procurer du plaisir en solitaire. Parfois, la masturbation est pointée du doigt comme étant une sous-classe de sexe, quelque chose qui n’est acceptable que lorsque l’on n’a pas accès à un ou à une partenaire. Le fait d’en parler entre femmes peut aider à se rendre compte que l’on n’est pas seule ou anormale.

Toutefois, il peut arriver un point ou cela peut devenir problématique. Il serait approprié de consulter un sexologue si la masturbation devient ton seul et unique moyen d’avoir un orgasme, remplace volontairement toute vie sexuelle avec des partenaires, t’empêche de vaquer à tes occupations quotidiennes, telles l’école ou le travail, ou devient compulsive et faite plus par nécessité que par plaisir.

Pour terminer, il est important de mentionner que ce ne sont pas toutes les femmes qui ressentent le besoin de se masturber et c’est parfaitement normal. L’important est de se donner du plaisir parce que l’on en a envie et non par pression sociale. Comme l’a dit Woody Allen : se masturber c’est faire l’amour à quelqu’un que l’on aime! C’est prendre possession de son corps, assumer nos désirs, se satisfaire soi-même et prendre confiance en soi.

Pour en apprendre davantage, visite le site éducatif et interactif OMG YES (en cliquant ICI) qui permet aux femmes de connaître leur corps et d’apprendre à le caresser.

Référence 1

Référence 2

Référence 3

Référence 4

Référence 5

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