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Le consentement : on n’en parle jamais assez

On va clarifier quelque chose. Il n’y en a pas de zone grise : c’est oui ou c’est non.

Maintenant que c’est dit, je vais me lancer. L’école recommence bientôt, les partys étudiants vont reprendre avec force, les soirées d’intégrations vont envahir les rues des quartiers étudiants et la débauche sera au rendez-vous. Je trouve que c’est le moment idéal pour parler de consentement, cette chose qu’on croit comprendre, cette chose dont on entend toujours parler, mais qui pourtant ne semble pas être assimilée…

Une personne dont l’intimité a été violée par manque de consentement de quelconque façon n’est pas responsable. Elle ne devrait pas non plus être étiquetée de slut ou de sainte-nitouche.

Le consentement est comme une clé. Soit on te la donne, soit on ne te la donne pas. Entrer dans l’intimité de quelqu’un sans cette clé, c’est entrer par effraction.

Premièrement, consentir à une activité sexuelle, c’est donner son accord pour y participer. Et cet accord doit être une décision libre et éclairée. Tu sais ce que ça veut dire? Une personne soûle n’est pas en mesure de prendre une décision éclairée. Bref, l’alcool n’égale pas un consentement.

Le consentement n’a pas non plus besoin d’être exprimé explicitement par des paroles. C’est-à-dire qu’il se démontre aussi par langage non verbal. Repousser des avances, se montrer distant.e et crispé.e, éprouver de l’inconfort… Ce sont des signes très clairs de refus, donc si ça va plus loin, c’est abuser de l’intimité de la personne.

Savais-tu que tu as le droit de donner ton consentement pour une activité sexuelle et en cours de route, changer d’idée? Peut-être parce que ça va plus loin que prévu ou parce que tu n’es pas à l’aise ou parce ce que tu n’as simplement plus envie ou peu importe. Si tu l’exprimes clairement (verbalement ou physiquement), ça devrait s’arrêter là parce que tu n’es plus consentent.e. That’s it.

Tu as aussi le droit de dire oui aux premières étapes et refuser la suite. Accepter une session de « frenche » intense n’ouvre pas nécessairement la porte aux étapes suivantes. Tu n’es pas prude si tu t’arrêtes-là et tu n’es pas non plus facile si tu as envie de plus. Tant que tu fais ce dont tu as envie, sans pression.

Peu importe le contexte.

Même si tu es en date Netflix and chill, tu as le droit de dire non.

Même si ta date a payé ton souper ou tes verres, tu n’es pas obligé.e.

Même si tout le monde dit que cette personne est gentille comme un cœur, tu as le choix de refuser ses avances.

Même si tu as trop bu pour retourner chez toi et que tu restes dormir sur place, un « non » reste un « non ».

Même si c’est ton chum ou ta blonde, tu peux dire non si ça ne te tente pas.

Ce que j’essaie de dire, c’est que si une personne se retrouve dans ce genre de situation où elle n’est pas à l’aise et qu’elle dit non, c’est bel et bien un non-consentement à l’activité sexuelle. C’est un concept à comprendre d’un bord comme de l’autre : la personne qui insiste et la personne qui le subit.

La clé, c’est toi qui l’a et c’est toi seul.e qui décide à qui tu la donnes. Fuck le peer pressure, surtout en période d’activités d’intégration arrosées, c’est toi qui décides de tes limites. Sans zone grise.

Je n’ai peut-être pas fait le tour exhaustif de la question du consentement, mais il est temps qu’on comprenne que c’est sérieux. On doit apprendre à le respecter. Et on doit tout autant apprendre à se respecter soi-même : on ne devrait jamais se sentir coupable de dire non.

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