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Le plus fort, c'est mon père

Salut papa,

Je le sais que c’est pas encore la fête des Pères, sauf que moi, je t’aime tous les jours.

J’ai eu l’habitude de penser que tu étais mon ennemi. Tu as toujours été une figure d’autorité très forte dans mon quotidien, et je pense que cette facette de ta personnalité m’a souvent amenée à te craindre. Quelques années plus tard, j’ai compris que tu étais mon allié et que tu resterais probablement toujours le seul homme de qui je n’ai pas besoin d’avoir peur.

Du haut de mes vingt jeunes années, je considère que j’ai eu la chance d’expérimenter l’amour sous différentes formes, et aussi d’en être témoin. Au fil du temps, j’ai réalisé que l’on invente soi-même sa propre définition de l’amour réel. Ma définition à moi, c’est un peu toi. J’ai grandi avec un père dévoué et très investi, qui, contrairement à beaucoup (trop) de parents, n’a jamais hésité à donner une place prioritaire à sa famille. J’ai une couple d’ami(e)s qui n’ont pas connu leur père. Je trouve ça triste, même s’il est vrai que ça fait partie de leur vie, et qu’ils n’en souffrent pas nécessairement chaque jour. Je me dis que je suis plus que chanceuse. J’ai peine à imaginer un monde dans lequel tu n’es pas. Un monde où tu n’existes plus, où tu n’es plus là pour me dire quoi faire (ou, en tout cas, me le suggérer fortement), pour évaluer mes fréquentations ou pour me montrer pour la centième fois comment on fait un gâteau qui a du bon sens. Je n’imagine plus les samedis matins sans les insupportables coups de marteau sur le plancher, ou les vendredis soirs où tu ne manques pas de me rappeler de surveiller ma consommation de vino.

Papa, c’est vrai ce que Lynda Lemay disait. Le plus fort, c’est mon père. Je ne parle pas là de force physique, mais du genre de force que ça prend pour garder une famille unie, dans la tempête comme dans le calme. Tu t’es battu à plusieurs reprises pour les tiens, et je sais que tu n’hésiterais pas à recommencer. Un vrai de vrai père, c’est ça.

Merci d’être là pour forger mon caractère de cochon, même si, des fois, tu m’énerves.

Laurie-Chou

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