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Toujours à la recherche de mon style vestimentaire

J’ai jamais su comment m’habiller. Et pourtant, je me fais parfois complimenter sur mes tenues. Mais c’est peut-être parce qu’on lit dans mon front : « J’suis pas sûre de mon outfit, fais-moi un compliment pour me rassurer ». Mais d’aussi loin que je me souvienne, mon rapport à la mode a toujours été compliqué.

Au primaire, j’étais dans la moyenne. Ni la mieux habillée ni la pire. C’est peut-être parce que je ne m’en rappelle pas, mais il me semble que les vêtements griffés (le linge de « marque » comme dirait ma mère) n’étaient pas si importants à l’époque ou c’est peut-être parce que ce n’était pas moi qui les payaient dans l’temps. En quatrième année, j’ai souvenir d’avoir déjà porté la même veste à tous les jours pendant presque une année complète. Je me sauvais de ma chambre pour aller directement à l’école pour échapper au regard de ma mère et, malheureusement, personne ne m’a jamais fait la remarque que je la portais trop souvent, alors j’ai continué.

Au secondaire, même avec le port d’un uniforme de collège privé pendant trois ans, je trouvais le moyen de passer inaperçue. Je n’étais pas assez belle pour les garçons et je me demandais donc comment l’uniforme pouvait paraître aussi joli sur les chicks de l’école alors que moi j’avais l’air insignifiante… Quand j’ai décidé de terminer ma scolarité dans une polyvalente publique (oui, je sais qu’on n’utilise plus vraiment cette expression mais je suis de plus en plus vieille), j’ai eu l’air de débarquer d’une autre planète. Je passais maintenant au moins trente minutes par matin pour juste choisir mes vêtements, sans compter la coiffure et le maquillage. Je peux tu te dire que y a plusieurs certains matins où je l’ai regrettée ma petite jupe à carreaux rouges. J’ai eu une petite phase grunge quand mon premier chum écoutait du Green Day et The Offspring, mais après ce fut la vague des tops Tommy Hilfiger, du parfum Ralph Lauren et des manteaux Nautica. Moi j’ai eu les trois… mais six mois après tout le monde. Moi, j’observais, j’enviais, je capitulais et quand je finissais par arriver à l’école avec l’item à la mode, les autres étaient déjà passés à autre chose. Parce que ce n’était jamais moi qui partait une mode.

Une fois au cégep, c’était la mode des tops licou en tapis de bain, des pantalons de rave argent et des souliers plateforme. Mais moi ça ne m’allait pas du tout. Une fois, dans un bar, j’ai porté une camisole blanche à licou, une jupe courte bleue et des sandales plateforme blanches et y a un gars qui m’a prise pour la schtroumphette. Ça te démolit un estime de soi ça mes amis… C’est à ce moment-là que j’ai commencé à fréquenter les centres d’achats plus souvent que les salles de cours. Mais ça n’a pas réglé mon problème. J’étais toujours à la recherche de mon style quand même. J’ai presque essayé tous les styles : le style preppie, le style « collégienne de Beverly Hills », le style Spice Girls y a juste la phase punk ou emo que j’ai su épargner à mes parents.

Encore aujourd’hui je me cherche tellement…

Des jours, je feel sportive, je mets des Converse, un jeans et ma casquette à palette droite. D’autres, je me la joue professionnelle à fond avec mon veston, mes talons hauts et mes bijoux en or. J’aime aussi essayer des looks qui ressemblent à ceux de personnes dont j’envie le style. Des fois, c’est réussi, mais d’autres fois non. J’ose de plus en plus les accessoires funky depuis que j’écris pour la Fabrique. J’ai notamment osé porter un chapeau lors de notre dernière rencontre de blogueurs crépus. Mais je suis toujours en train de me demander si je détonne, si je suis vêtue de la bonne façon et s’il n’y a pas des gens qui jugent mes choix vestimentaires. On s’en fout de ce que les gens pensent, direz-vous? Oui, mais quand tu aimes la mode et que tu as envie de te sentir en confiance dans les vêtements que tu portes, tu accordes quand même un peu d’importance à leur opinion.

Crédit photo : KCB Photo

Mais dans l’fond, est-ce que c’est si important de se définir par un style vestimentaire? J’ai tu l’droit de décider d’essayer de sortir de ma zone de confort pour essayer de nouveaux trucs… qui plairont à certains et moins à d’autres, peut-être?

Je crois que oui. Et c’est ce que je vais continuer de faire.

Parce que je ne cesserai jamais d’évoluer et que ma façon de m’habiller évoluera aussi, suivant un style ou un autre.

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