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Vivre avec le côlon irritable : oui, mais comment?

Il y a de ces maladies dont on ne parlait pas dans le temps de nos parents et encore moins de nos grands-parents. C’était difficile d’expliquer à cette époque que, par exemple, la dépression est une maladie réelle qui peut toucher n’importe qui. Ces dernières années, les allergies ou les intolérances en lien avec l’alimentation ont explosé dans les revues scientifiques.

Aujourd’hui, on met le doigt sur le « bobo » des maladies digestives. Il y a une panoplie de troubles qui touchent à ce système. Certains sont bénins, alors que d’autres sont plus graves. Mon syndrome à moi, c’est le côlon irritable. Il ressemble drôlement à l’intolérance au lactose ou encore au gluten sauf qu’il est, disons, désorganisé. Les déclencheurs sont propres à chaque personne. C’est donc une petite surprise que tu découvres au fil du temps. Mon médecin m’a parlé pour la première fois de ce syndrome vers l’âge de 16 ans. Cependant, il n’est jamais confirmé à 100 % puisqu’il ne peut être diagnostiqué qu’après avoir rejeté la totalité des autres troubles digestifs par des tests. On suppose après ceux-ci qu’il ne reste que ce syndrome.

Voici donc une liste de trucs pour les personnes souffrant de ce syndrome ou même d’une intolérance semblable:
– En parler à son médecin Ça semble évident comme conseil, mais parfois, on pense que nos symptômes sont trop banaux pour en parler. Pourtant, lorsqu’on ressent un malaise qui perdure, il est important d’en parler avec son médecin puisque c’est la personne informée au sujet du trouble que l’on peut avoir. Personnellement, mon médecin m’a fait passer plusieurs tests pour qu’on puisse mettre enfin le doigt sur le « bobo » et que j’essaie les trucs suivants qu’elle m’a conseillés.

– Avoir un mode de vie sain (sommeil, sport, hydratation)

Buvez de l’eau, buvez de l’eau et buvez de l’eau. Ça aide grandement le système digestif à mieux fonctionner. Un sommeil récupérateur et des cycles réguliers améliorent notre condition, tout comme un mode de vie actif.

– Contrôler son alimentation
À mon avis, et surtout pour ceux qui adorent manger, c’est déjà là que ça se corse. Pour les troubles digestifs, il est de la plus haute importance de cibler la nourriture qui nous pose problème. Ça paraît « niaiseux », mais pour le côlon irritable, j’ai dû noter ce que je mangeais et ce que je buvais durant quelques semaines pour cibler les aliments aggravants. J’ai ensuite appris à les éviter ou à trouver d’autres alternatives semblables. On dit qu’il est d’ailleurs préférable de manger plusieurs petits repas plutôt qu’un énorme pour permettre au système d’avoir des pauses. De plus, après avoir ressenti les symptômes du côlon irritable, faites bien attention à votre alimentation pour ne pas trop aggraver la situation.

– Accepter de ne pas surcharger son agenda de la semaine
Ce conseil est difficile à respecter mais, avec un trouble digestif, il est impossible de surcharger ses journées en entier. En fait, pour le côlon irritable, le malaise peut se provoquer par une action bien courante : manger! Par exemple, il est donc important de ne pas se programmer une entrevue le lendemain d’une soirée « cochonneries » pour le SuperBowl ou encore de ne pas partir en roadtrip après un gros déjeuner œufs – bacon – pâtisseries. Il est bien plus pratique de se prévoir des activités plus courtes et moins condensées dans la journée ou dans la semaine puisque les symptômes peuvent revenir plusieurs fois dans la même semaine.

– En parler avec son entourage
Vu le point précédent, il est certain à 99,99 % qu’une personne avec un trouble digestif devra annuler au moins deux fois par année (et là, je suis vraiment généreuse) une activité de prévue ou encore une journée de travail/d’école puisqu’elle ne va pas bien. On dit que le côlon irritable est la deuxième raison la plus fréquente pour des jours d’absence au travail ou à l’école, après le rhume (1). Il semble alors primordial d’avertir son entourage si l’on souffre d’un tel trouble, sinon des frustrations ou des déceptions finiront par s’engendrer de la part de ces personnes.

– Réduire son stress
Le stress est aussi un déclencheur des symptômes du côlon irritable. Il s’avère important de le réduire et de le contrôler. L’activité physique, la méditation ou toute autre activité pouvant réduire le stress sont les bienvenues!

– Écouter son corps
Si vous vous apprêtez à aller faire une activité, mais que vous commencez déjà à vous sentir mal, écoutez-vous! Rien de pire que de stresser juste à l’idée que le malaise s’empire durant la journée et de foncer quand même. De plus, si vraiment l’alerte de votre corps était justifiée (et elle l’est dans la majorité des cas), vous gâcheriez certainement votre plaisir pendant l’activité. Écoutez les petits signaux que votre corps vous envoie!

– Accepter d’avoir parfois mal
Comme il est impossible de contrôler à la perfection ces troubles en évitant toute la nourriture du monde, en buvant exactement la bonne quantité d’eau et en bougeant plusieurs heures chaque jour, acceptez le fait que vous n’irez pas bien certains jours. S’il y a un an que vous n’avez pas mangé de crème glacée pour vous sentir mieux, gâtez-vous pour une fois la journée où vous en aurez envie… mais ne vous prévoyez rien dans un futur rapproché. Après tout, il ne faut pas arrêter de vivre et se priver de tout pour ça.

Pour finir, je tiens à souhaiter la meilleure des chances à ceux qui, comme moi, sont pris avec ce genre de trouble. Commencez par la première étape qui est d’être bien informé par un spécialiste. Je vous laisse un lien pour vous donner une meilleure idée de ce que peut être le syndrome du côlon irritable : ICI.

Par Florence Côté

Source 1

Et n’oubliez surtout pas de profiter tout de même de la vie!
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