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10 raisons de détester l’entrainement en salle

On va se le dire, pour plusieurs, « gym » est synonyme d’angoisse et de culpabilité. Surtout après les Fêtes, où alors que tous les commerces connaissent un creux, l’industrie de l’entraînement en salle, elle, prend vie. Plusieurs d’entre nous se sentent obligés d’au moins considérer la possibilité de s’y inscrire…

Eh bien, je suis là pour mettre sur table les 10 raisons de faire la paix avec votre sentiment d’irritabilité profonde à l’égard de l’entraînement en salle. Je comprends l’idée d’avoir des objectifs santé à atteindre, de trouver réconfort dans le sentiment d’accomplissement ressenti poste-séance, de se dégourdir après 8 heures consécutives devant l’écran au boulot… MAIS. J’ai quelques mais.

Aller au gym = nécessairement penser à brûler des calories. Chose qui n’est que secondaire dans la majorité des sports pratiqués avant tout pour le plaisir. Courir une heure dans un environnement dull pour à peine dissoudre le Jos Louis que tu t’es permis de manger quelques heures plus tôt, c’est déprimant. C’est facile de s’embarquer dans le cercle vicieux de la culpabilité alimentaire, et ça peut devenir lourd sur le moral quand tu sens que tu n’atteins pas tes objectifs. Solution : vas-y juste pas, au gym, et bouge autrement sans machine qui comptabilise plein de données en te laissant avec l’impression que t’en feras jamais assez!

Je ne me réfère pas ici à la discrète et inévitable nudité que celle d’essayer de s’habiller après la douche avec la peau encore humide, ni à l’idée de s’habiller dans la minute qui suit. Je suis la première à free the nipples devant mon casier. Se sécher les cheveux flambant nu, ou encore faire des allers-retours dans le vestiaire en jasant par-ci par-là la graine à l’air, par contre, est une prime dont on ne te parle pas quand tu signes ton contrat d’abonnement.

Avec le temps, peut-être bien que tes charges augmentent et que tu te sens plus fort, plus ferme ou whatever. Reste que ça devient redondant en tabarouette, que c’est pas trop trop stimulant.

La tendance actuelle veut que plusieurs gyms offrent également accès à la piscine. Merveilleux, direz-vous. Je me disais ça moi aussi, avant d’y vivre de continuelles frustrations. Ça te botte de l’eau dans face alors que t’essaies de faire la brasse ben tranquille en arrière. Y’a les wannabe nageurs olympiques qui n’ont rien de tel à part le Speedo et qui te challengent dans le corridor lent. Un coup de pieds par-ci, une main qui t’effleures par-là, les courants chauds impromptus… C’est assez pour scrapper ta séance de visualisation de la mer des Caraïbes et te rappeler que t’es en fait dans une piscine regorgeant d’inconnus avec qui tu n’as pas envie de partager le bassin.

On va se le dire, y’en a qui semble y aller juste pour ça, et c’est rarement ceux qui nous plaisent. À toi, le Don Juan saucé, je te donne un cue : quand la fille a la face rouge betterave, une trace de sueur qui délimite ses dessous de seins et ses écouteurs bien enfoncés dans ses oreilles, c’est peut-être pas le bon temps.

 

Il suffit de se promener dans la section du bench ou des poids libres pour assister à une grotesque sérénade, qui monte en crescendo quand une belle p’tite poule circule dans les parages. Ugh.

C’est dans les gyms que naissent ces gens souvent imbus d’eux-mêmes pour qui le fitness devient leur identité première; leur Instagram est là pour nous le rappeler. Ce sont ces mêmes kings/queens of the gym qui estiment pertinent de venir te corriger sur tes exercices, ou te regarder d’un air supérieur qui contraste avec l’estime de soi fragile que l’on perçoit malgré leurs tentatives de projeter autre chose. C’est malaisant et ça gosse.

« Serviette obligatoire », qu’est-ce que tu comprends pas? Ugh.

Pourquoi payer pour bouger quand dehors, c’est gratuit?

Le gym, c’est trop souvent une corvée; un endroit où l’on va par obligation plutôt que par réelle envie. Pourquoi ne pas opter pour un mode de vie plus actif et une alimentation saine de manière générale? C’est une boîte de gens qui suent et qui se sur-analysent dans un environnement artificiel, dans l’fond.

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