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autorité

Partout où nous existons, il y a des structures humaines vouées à s’assurer du respect des lois et du contrôle de la masse. Inventées à des fins de bienveillance, elles promettent une liberté et une sécurité aux humains se situant dans ladite création avec, en périphérie, ce grillage doré que forme le principe de l’autorité. En raison de ces structures vouées au maintien de l’obéissance des dogmes du système, l’humain qui se voit être mandaté de veiller à ce que les lois et toutes les autres structures sociétaires soient respectées incarne quelque chose de plus important. Rien de tel n’est suggéré et, pourtant, quiconque se laissant bercer par son ego à cause de son mandat visant à protéger les dogmes des structures humaines se permet d’acquérir des moyens radicaux frisant l’abus. En raison de la méconnaissance de nos droits, plusieurs d’entre nous vivent des altercations irrespectueuses et condamnables, mais malheureusement, l’ignorance fait la force en ce qui a trait à faire obéir une nation à sa doctrine. C’est pourquoi, avec toutes les structures dans lesquelles nous existons et les bassesses que nous avons à faire pour nous faire reconnaître comme un être existant, je suis porté à penser que le principe d’autorité corrompt la nature humaine. Avant de m’expliquer sur les raisons diverses qui me poussent à écrire sur ce sujet, notez ici qu’il n’est aucunement question de « basher » les figures autoritaires de notre société, mais bien de dénoncer tous les humains ne se gênant pas d’avoir recours à l’abus de pouvoir pour parvenir à leurs fins. Ce sont des réalités criantes que nous vivons tous ou bien que nous avons précédemment vécues, sans même leur porter une grande attention.

Imaginons ensemble une quelconque structure sociétaire disposant de figures autoritaires et d’humains sans mention spécifique. L’autorité, malgré son pouvoir, est minoritaire par rapport aux humains. En plus de son titre, elle a un autre mandat à compléter, c’est-à-dire son travail d’origine. Ce membre du personnel, en plus de la charge de travail qu’il possède par son poste réellement désiré, se trouve à être mentalement accaparé par la mission d’assurer le contrôle dans la bâtisse. Le contrôle peut se faire de diverses manières, de la discipline rudimentaire jusqu’à l’utilisation de diverses formes de chantage pour son propre plaisir, mais aussi pour alléger la lourdeur du dogme sur ses épaules. Sans même que ce soit en accord avec les valeurs individuelles de ces figures, ce titre de puissance s’accompagne d’une opinion certaine, intangible et imposée comme une vérité indiscutable. Sans possibilité de remise en question, celui ou celle qui est responsable du règne du contrôle voit ses valeurs se faire effacer et sa liberté se restreindre aux points fondamentaux d’une doctrine. Les règles et les codes de conduite de celle-ci ne sont jamais écrits, puisqu’il s’agit de prétextes au contrôle, et ces manières de vivre prescrites n’existent que sous la forme d’humains. En effet, ceux-ci seront reconnaissables par la mention d’honneur qu’ils posséderont à gérer d’autres individus dans un même établissement et à s’assurer que leurs faits et gestes ne s’opposent pas aux doctrines dogmatiques. Bien sûr, l’autorité sait faire sentir aux désobéissants les décalages sociaux qu’ils véhiculent. Allant jusqu’à dissimuler des énoncés semblant incorrects, certains membres du personnel iront explicitement souligner le favoritisme qu’ils portent à ceux qui obéissent aux dogmes qui leur sont imposés. Puisque ces gens acceptent ces vérités, les figures autoritaires les remercient de cette manière, car il est plus facile de nier leur vraie nature que de la regarder sous les commandements invisibles des règles non écrites des établissements. En plus d’avoir des relations sociales restreintes en raison du rapport de supériorité qu’elle développe à l’égard des autres membres d’un établissement, l’autorité est elle-même confinée dans son propre mandat.

Si la notion d’autorité n’existait pas, personne ne se verrait regarder de travers pour penser différemment de ces gens qui valorisent une vision imposée. La notion d’imposition survient lorsque le favoritisme apparaît : c’est en effet cette notion qui permet à bien des humains d’obtenir ce qu’ils veulent et de parvenir à leurs fins. Ceux laissés derrière se démerdent avec leur étiquette de marginaux et de dangereux. Sans la notion d’autorité, les rapports sociaux seraient beaucoup plus florissants et les conflits surviendraient entre des individus pour des raisons mieux fondées que des oppositions face à un régime d’endoctrinement. Eh oui, nous vivons tous sous un régime de la sorte, nous divisant sans raison et nous empêchant de discuter ouvertement de la vie et de réfléchir avec nos patrons, nos enseignants et toutes les figures représentant ce rapport de force au-dessus de nous. C’est une coupure sociale dont nous sommes victimes et nous en souffrons tous, peu importe qui nous sommes dans une fausse hiérarchie. Combien de fois, durant mon existence, j’aurais aimé pouvoir guider et aider des gens, mais la structure dans laquelle nous nous trouvions n’était pas propice à ce qu’un « supérieur » parle à un « inférieur »? À maintes reprises. Encore aujourd’hui, mille et une connaissances individuelles nous échappent parce que nous sommes conviés à n’appartenir qu’à un seul moule prédéfini, puisque toute relation sociale est maintenant surveillée par l’omniprésence technologique. L’humain, sous ce grand prétexte, n’est qu’une marionnette qui se soumet à ces principes pour avoir de quoi survivre.

Donc, si une fois dans votre vie, vous vous êtes vu être ridiculisé ou bien vous avez vécu un conflit autoritaire pour des raisons qui vous semblaient vagues sans possibilité de riposter, c’est tout simplement parce que la figure en question n’avait pas le choix d’intervenir ainsi. Il ne faut pas vous sentir visé si vous le vivez à l’heure actuelle, car la personne avec qui vous vivez votre conflit ne peut même pas s’exprimer librement sur votre situation, car si elle contrevient à la doctrine en place, elle risque bien gros. Nous sommes dans un merdier plus gros que l’on ne le pense.

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