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C'était samedi soir – Par Alexa

Les meilleures soirées sont souvent celles qu’on avait les moins prévues.

#expectation

I hate that word!

Tout ce qu’avoir trop d’attentes peut nous amener en matière de déception!

C’est exactement ce que je me suis dit lorsque, deux cosmopolitain later, gracieuseté de la maison, j’étais dans la section VIP du Moomba, entourée de big bottle de Grey Goose. Assise sur le rebord de la banquette faisant dos au DJ booth où Nick Ferrer, tout droit venu de Los Angeles, spinnait l’euphorie à la crowd en délire!

Comment j’me suis ramassée ici?

Believe me, quelques heures plus tôt, j’étais loin de pouvoir imaginer une soirée du genre…

C’était samedi soir, il était 23 h et j’étais dans un café à Laval pour faire la rédaction de mon prochain billet.

#GrandMère

Dans un coffee shop devant mon laptop un samedi soir… La game de la fin vingtaine m’a comme rentré dedans. Peut-être que j’avais besoin de me prouver quelque chose à moi-même, peut-être que c’était juste la chanson Creep de Radiohead que j’écoutais sur repeat, mais l’odeur du café m’est devenue insupportable et quelques recherches plus tard, j’apprenais qu’un DJ de la West coast était au Moomba à Laval.

#ImissL.A.

J’avais mon histoire : le night life, aussi essentiel est-il lorsqu’on a 18, 20, même 22 ans, un jour y’a un « switch » qui se fait et tout ce qui était tellement cool devient alors du « been there, done that ». La dernière chose qu’on réalise c’est qu’il est 23 h un samedi soir et on boit une tisane dans un café.

J’ai marché d’un pas déterminé de ma voiture jusqu’aux trois imposants bouncers qui se tenaient, vêtus de noir, à l’entrée du club. Avec mes vieux Levi’s troués, mon top de sport et mon oversize t-shirt je me suis présentée :

« Alexandra, journaliste, je viens faire de la recherche pour ma prochaine histoire sur le night life et je m’intéresse aux artistes de la Cali. »

C’est sorti tout seul…

Vous connaissez l’expression « do it, or fake it »?

En d’autres mots, ne laisse jamais les autres se faire une idée de qui tu es.

Affirme qui tu es.

Comme si j’étais la reine d’Angleterre qui venait de se présenter à la porte, on me fait passer devant tout le monde qui attend pour entrer, on place mon manteau au vestiaire, on me présente à ceux qui sont là « si j’ai des questions », on me guide vers le bar, m’offre un cocktail (puis deux, puis trois…) et en prime, Jérémie, le très gentil barman, charge mon cell!

Je suis encore en état de choc, mais j’peux-tu le crier haut et fort!? Quel accueil, gentillesse et professionnalisme hors du commun!!!

J’étais là où il fallait, dans le vibe du moment, Nick Ferrer qui fait son entrée en scène (juste derrière moi) avec un thème musical de cinoche, comme avant un bon film, pop corn en moins, cocktail en plus. À la première écoute, c’est pas trop le genre de musique qui m’allume, plus « transitoire », une coche trop rave à mon goût, même si les animés sur le dance floor tripent visiblement fort.

La partie hip-hop embarque et là, j’embarque.

La musique est enivrante.

Y’a même deux chicks payées à danser à côté du DJ, vêtues d’un bodysuit ultra sexy et d’un tutu ultra court que je matte en sirotant mon drink.

« Don’t stop, don’t don’t don’t stop, pop that pop that pop that » (Pop That, French Montana feat. Rick Ross Drake & Lil Wayne.)

Je me répète la même chose dans ma tête… don’t stop la vingtaine.

  • Vis au maximum
  • Rêve
  • Be who you wanna be
  • Fais des trucs crazy

Et BOOM « Smells like teen spirit » de Nirvana résonne fort, la bass me donne des frissons et m’allume.

Nick et moi commençons à jaser entre deux mix. Il a beaucoup voyagé avec sa job! J’en profite pour lui demander son top 5 des villes de party les plus hot.

Il me lance :

1— Las Vegas (Of course)

2— Miami

3— L.A.

4- Scotland (Oh yeah!)

5— Japan.

Il me sourit, je lui demande :

« What’s your favorite place in the world? »

Il me répond :

« Los Angeles, cause that’s where I was born & raise! »

Nick Ferrer, c’est lui!

L.A. baby! On cheer et il retourne à son spinage.

Le beat « Thank you, Thank you, Thank you, you’re far too kind » de Jay Z bat son train et je me répète la même chose!

« Thank you pour ton guts Alex, t’es crazy »

Tsé quand le « self love » embarque? Ce genre de moment.

Tout à coup, plus rien n’a d’importance.

Je sens que le geek est le nouveau cool.

Le laid est le nouveau beau.

Que je sois seule un samedi soir, que je sois loin de respecter le dress code de l’endroit, ou plutôt le « dress to be naked » à regarder autour de moi, j’me sens tellement à ma place avec mes Levi’s et mon see thru t-shirt American Apparel troué au bas à gauche.

I am who I am.

 And I’m still in the game…

La vie est belle!

Alexe Raymond, réviseure.

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