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défis

C’est peut-être une tradition quétaine, mais je l’aime d’amour. Celle où, chaque début d’année, mes meilleures amies et moi dressons une liste de nos objectifs pour l’année à venir, tout en faisant un bilan de celle qui vient de défiler sous nos yeux.

Chaque fois, c’est une occasion en or de se donner de nouveaux défis, de mettre sur papier nos bons et moins bons coups des deniers 365 jours. De penser aux beaux moments. De rire de ceux qui, sur le coup, nous ont fait suer.

En 2018, je décidais de donner une chance à la vie, tout simplement. C’était vague. Très vague. J’étais malheureuse au travail, j’enchaînais depuis plus de trois ans les amourettes vides de sens, je voulais voler de mes propres ailes sans réellement savoir ce que je voulais. Je voulais tout et je ne voulais rien en même temps.

Lorsque, cet après-midi de janvier en 2018, mes amies m’ont demandé ce que je souhaitais pour l’année, j’ai décidé de simplement énumérer des objectifs qui étaient clairs, mais vagues en même temps.

Bah. Sauf le « démissionner de ma criss de job ». Ça, c’était plutôt direct.

Le reste tournait autour de voyages, de vivre plus spontanément, de trouver un projet à faire sur le côté. Rien n’était trop directif. Les objectifs pouvaient être interprétés de mille et une façons.

2018 fut la première année de ma vie où tous ces objectifs ont été accomplis.

J’ai quitté ma criss de job. Je suis devenue pigiste. Ce mode de vie m’a permis de voyager spontanément, sur des coups de tête. Un de ces coups de tête m’a permis de rencontrer un roux aux yeux parfaits que j’appelle maintenant mon copain. J’ai officiellement lancé une petite entreprise en confection de biscuits créatifs aux propos impolis. J’ai voyagé à moult reprises avec celui qui me fait tirailler les entrailles chaque fois que je dépose les yeux sur ses taches de rousseur. J’ai finalement décroché un emploi qui m’a permis de réaliser de nouveaux exploits professionnels. Ma dernière journée de 2018 a été ponctuée par un « Je t’aime » – le premier que je disais en cinq ans.

J’ai coché chaque petite case de ma liste d’objectifs de 2018, sans m’en rendre compte. Parce que je suis restée vague à la base. Chaque année, lorsque mes buts étaient rigides, quantifiés ou trop directifs, la pression s’installait sur mes épaules, sans que je n’en sois vraiment consciente.

Perdre 20 livres (ouin). Écrire au moins 2 pages de textes par jour pour un futur livre. Augmenter mes revenus de 1 000$ par mois. Aller au gym au moins 4 fois par semaine.

Pour certains, quantifier ses résolutions est une motivation supplémentaire. Pour d’autres, c’est un stress constant qui rôde au-dessus de ta tête à longueur d’année, et qui te revient fort, trop fort en pleine face en fin d’année lorsque tu réalises que ce chiffre-là, ce n’était peut-être pas une bonne estimation dans le fond.

Je me suis fait comme promesse depuis de continuer à donner chance à la vie. À laisser les choses aller. À faire confiance en mes capacités et au beau que je suis en mesure d’accomplir.

Pour 2019, mes objectifs tourneront autour de l’amour. De l’amour de soi. De l’amour envers ses amis. De l’amour envers la personne qu’on veut voir à nos côtés lors de nos vieux jours. De l’amour envers sa famille. De l’amour envers le monde. De l’amour envers ses capacités et ses aptitudes.

Pour 2019, je me souhaite d’aimer, tout simplement. Mon travail, mon chez-moi, mon corps, mon mode de vie, mes projets, mon nez un peu chubby, mon prochain.

Parce que dans le fond, quand on aime, tout est plus beau.

Crédit photo couverture : rocknwool pour Unsplash

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