Je crois dur comme fer au cœur.
Si tu me demandes quoi faire, je vais probablement te dire d’écouter ton cœur. Je suis dans l’équipe qui encourage les émotions, la passion et les sentiments.
J’ai jamais été trop rationnelle. C’est pas vraiment mon genre de te dire d’écouter la raison, de faire de la place à toutes les explications logiques qui réfutent tes envies de folie.
Je me suis toujours demandé pourquoi on avait besoin d’être logique à la base. Pourquoi on doit toujours se raisonner. Qu’est-ce qu’il arriverait si on se permettait, de temps en temps, de l’échapper, de faire des choses juste parce que?
Parce que ça nous tente. Parce qu’on en a envie.
Parce qu’on a le feeling.
Parce qu’on a envie d’être fou de temps en temps dans une vie qui dure pas aussi longtemps qu’on a tendance à le croire lorsqu’on est sur le mode « prudent ».
Par contre, dernièrement, j’ai appelé ma raison. Je me suis rangée de son côté, je suis allée prendre un café dans son logement structuré, rangé et logique.
Mon cœur est mon meilleur ami, mais ma confiance est aveugle. On se met dans le trouble un peu trop souvent. J’ai besoin de le surveiller un peu.
J’ai besoin de lui mettre un harnais parce qu’il se jette dans le vide un peu trop souvent.
Je suis fascinée par cet éternel combat. Ces deux côtés de tous les humains.
Ces deux côtés qui se chamaillent, qui s’obstinent.
Qui choisir? Je suis constamment partagée.
Je ne sais plus qui prioriser, qui encourager.
Le cœur me fait vivre des merveilles ou des cauchemars, il se tient loin des zones grises.
La raison me donne le calme, la paix, mais l’ennui.
Constant combat où je ne trouve pas de vainqueur.
Je déclare forfait.
L’égalité des parties.
Ils devront faire équipe. Trouver les forces de chacun.
À un, c’est bien, mais à deux, c’est mieux.
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