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Faire du yoga sur l’eau

Depuis plusieurs années déjà, je suis une fanatique de yoga. J’ai découvert celui-ci au secondaire en m’y adonnant de façon régulière à raison de trois fois par semaine. J’ai poursuivi ma pratique au cégep, puis un accident de voiture a un peu restreint ma pratique en raison de blessures au dos et au cou. Depuis quelques mois, je suis de retour sur mon tapis. J’ai essayé différentes variantes du yoga au cours de ma vie : yoga chaud, yoga énergétique, yin yoga, yoga restaurateur, hatha yoga, vinyasa, etc. Les études universitaires sont stressantes et demandantes, et en me rappelant les bienfaits que le yoga faisait à mon corps et à mon mental, j’ai voulu m’inscrire à un cours à l’université. Je suis alors tombée sur le SUP yoga en piscine, ce qui m’a grandement intriguée. J’ai donc envie de te parler de cette forme de yoga qui a gagné mon cœur afin de te la faire découvrir.

Les cours auxquels j’ai assisté se déroulent dans la piscine de l’UQAM. Afin de pratiquer le SUP yoga, il faut tout d’abord avoir un SUP c’est-à-dire un stand-up paddle board ou, en français, une planche à pagaie. Celle-ci est prêtée par l’UQAM lors de l’inscription au cours, mais à certains endroits il faut amener la sienne ou encore la louer moyennant des frais supplémentaires. Le SUP se pratique aussi sans faire de yoga : cela consiste alors à se tenir debout sur une planche à pagaie, avec une pagaie, ce qui travaille grandement les muscles stabilisateurs de même que les bras, qui permettent d’avancer avec la pagaie. Généralement, le SUP se déroule sur un cours d’eau ou sur un lac en nature. Le SUP yoga, quant à lui, peut se pratiquer en piscine ou en nature dépendamment du moment de l’année. Pour ma part, le cours se déroulant à l’automne et à l’hiver, j’ai pratiqué en piscine. Le cours débute donc en allant chercher une planche puis en attachant les deux extrémités de celle-ci aux flotteurs qui séparent les couloirs de nage afin de la stabiliser. Il va sans dire que le SUP yoga en piscine est un peu plus stable qu’en nature, quoique l’on ressente les vagues qui accompagnent la chute d’un de nos camarades de classe dans l’eau…

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Ainsi, le cours se déroule principalement sur la planche à pagaie, sur laquelle on peut enchaîner des postures de yoga à un rythme plus ou moins rapide, la difficulté consistant à maintenir son équilibre, respirer et bouger son corps de façon harmonieuse. Bien souvent, on tombe dans l’eau. Cela arrive plusieurs fois par cours, car plus on pousse nos limites, plus on risque de tomber, mais ça fait partie du plaisir du yoga SUP : on en rit, et on remonte sur notre planche! Parfois, une certaine partie du cours peut se dérouler dans l’eau en utilisant la planche comme support. De plus, il est aussi possible de tester des postures de yoga à deux sur la planche, ce qui augmente encore plus la difficulté de garder son équilibre.

En nature, la façon dont se déroule un cours consiste habituellement à pagayer pendant quelque temps, afin de rejoindre un endroit où l’eau est plus calme et s’arrimer soit à un quai, à des arbres ou à autre chose. Enfin, pour les gens qui n’aiment pas le contact avec l’eau, mais qui voudraient quand même tester leur équilibre et vivre un peu l’expérience du yoga SUP, il existe des cours de yoga sur unda board qui se pratiquent sur une planche à l’intérieur, au sec.

Crédit photo : Catherine Desjardins

Pour ma part, le yoga SUP me plaît beaucoup. Je trouve que c’est un beau défi pour une personne comme moi qui pratique le yoga sur un tapis depuis quelques années. Le fait d’être sur une planche est déstabilisant au début, mais il faut vraiment apprendre à jouer avec son poids et à rester en contrôle de ses déplacements, ce qui n’est pas aussi difficile sur un tapis. De plus, étant une personne qui adore le contact avec l’eau, je dois avouer que cette forme de pratique me relaxe beaucoup mentalement. Lors de ma séance de yoga SUP je décroche totalement, mon mental se concentre uniquement sur le moment présent ainsi que sur chaque mouvement et chaque respiration. Pour moi, c’est hyper bénéfique. De plus, cela travaille énormément les muscles stabilisateurs qu’on n’utilise pas au quotidien, en plus de cibler parfois les abdominaux, les fessiers ou encore les cuisses. Le fait de se sentir en apesanteur est très bénéfique pour le système nerveux. En plus, comme on tombe dans l’eau, les risques de se blesser sont minimes, alors on ose plus tenter des postures difficiles, telles que se tenir sur un pied par exemple. Enfin, je dois dire que le shavasana (posture finale sur le dos) est dix mille fois plus relaxant en flottant sur l’eau… un pur délice!

J’espère que cet article t’auras inspiré à essayer ce sport différent et peu connu pour le moment, mais qui gagne en popularité. Ci-dessous, je t’ai mis différentes adresses internet afin de trouver un endroit près de chez toi pour pouvoir en faire si cela t’intéresse! Ne tarde pas trop toutefois, car les inscriptions pour la session d’hiver débutent à la mi-janvier dans plusieurs cas! Bon SUP yoga!

Endroits où pratiquer le SUP yoga

SUP yoga en nature 

La Salle, parc Jean-Drapeau et Sainte-Catherine

Laurentides et possibilité de retrait au Costa Rica

Parc Jean-Drapeau

Mont-Tremblant

Abitibi

Saint-Lazare

Parc National de la Mauricie

Sherbrooke

Québec

Québec

SUP yoga en piscine 

Montréal

St-Jérôme, Blainville et Sainte-Agathe-des-Monts

Yoga Unda Board

Montréal

Drummondville

Par Catherine Desjardins

Geneviève Lamoureux

Source

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