from-italy.com
Blog

La fin de l’histoire – Par Noémie Ouellet (collabo POP-UP)

La fin de l’histoire (pour lire la première partie c’est ICI).

Vendredi soir, 23h41.

C’est mon verre de gallo rosé à la main que j’apprends la nouvelle. C’est la fin. La fin de quoi? La fin de rien, puisque nous n’étions rien. Tu me dis que tu as rencontré quelqu’un. Je ne comprends pas comment j’ai pu être aussi naïve et te croire la semaine dernière quand tu m’as dit que « tout était beau ». Une belle conne que j’ai l’air.

Toujours la même histoire. Tu m’avais dit que tu ne voulais pas devoir quoique ce soit à personne, mais c’est drôle comment pour elle, l’autre, ton discours semble avoir changé. Je ne juge pas, puisque je n’ai pas le droit, tu te rappelles?

C’est si facile hein? De m’annoncer ça par texto, sans émotion. Frette de même.

Malgré tout ça, je me dis que c’est de ma faute. Grande fille que je suis, j’aurais dû me fier à mon instinct et ne pas m’embarquer dans une histoire sans avenir. Mais t’étais cute, tu sentais bon, pis ton rire m’a fait craquer.

Je ne t’en veux pas, dans quelques jours, je serai contente d’avoir appris ma leçon et je vais oser espérer ne plus refaire la même erreur.

T’as jamais été une solution, mais t’étais là. Pis j’aimais ça. Je sentais quelque chose, mais faut croire que j’étais la seule.

En attendant, je vais tenter de me rappeler tes défauts pour pouvoir conserver ma dignité.

Tu sais celle que j’ai perdue en acceptant de te passer mon corps pour quelques soirs cet été. Oui c’est de celle-là que je parle.

À toi, fille que je ne connais pas et qui n’a certainement AUCUNE idée de mon existence. Je te souhaite qu’il prenne le temps de te parler le soir, qu’il te consacre du temps la fin de semaine malgré son horaire plutôt chargé, qu’il t’emmène dans ses partys et qu’il te présente à ses amis. Tu es probablement ce que je n’étais pas et tant mieux pour lui.

Je me demande quand même ce qu’elle a de différent, elle. Qu’est-ce que ça prenait et que je n’avais pas en moi? J’aurais voulu être elle. T’as un bon gars, prends en soin t’es chanceuse fille.

Tu veux pas jouer sur deux fronts, fine by me, mais c’est pas vrai que je vais jouer le rôle du deuxième choix. Jamais.

Naïveté qui vit encore en moi, s’il te plaît, va-t’en donc, je pense que c’est assez là.

Je pense que je vais devoir réfléchir. À moi, à toi, mais pas trop, parce que ça fait mal, même si je ne veux pas l’avouer.

Pis moi là-dedans, ben je vais aller me resservir une coupe de Gallo en essayant de pas trop penser à toi, à toi qui a pas répondu à mon dernier message, à toi que je ne reverrai peut-être plus jamais, à toi que j’ai tant espéré voir et serrer dans mes bras, à toi qui m’a donné des papillons dans le ventre, des frissons dans le dos et perdre mes mots.

Je sais pas ce que je devrais dire. Où pas dire.

Je m’excuse, je le referai plus

Signé ta conscience

Noémie Ouellet

Autres articles

Semaine zéro : Je suis tannée d’être grosse

adrien

Un bon vieux classique : les Doc Martens – Par Emilie

adrien

L’amour autrement

adrien

Trois albums québécois à découvrir

adrien

conseils

adrien

Retour au célibat

adrien