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Ahh février… le mois de la sobriété et de l’amour! Clairement deux éléments qui ne visent que les personnes en couple, car le 14 février on s’entend que le bar du coin est rempli de célibataires et de tournées de Fireball. Et encore, ça, c’était le bon vieux temps, la réalité post-covid, on peut s’attendre plutôt à des dates zoom et à des déclarations d’amour sur TikTok.
Bref, bien que je sois maintenant en couple, je me rappelle très bien mes années de célibat où la Saint-Valentin se passait en date au Buffet des continents avec mon amie. On a souvent l’impression qu’on est la seule dans notre entourage qui ne soit pas en couple et qu’il nous manque quelque chose pour être heureux comme les autres. On aimerait avoir quelqu’un à qui raconter nos journées quand on revient du travail ou se faire flatter les cheveux parce qu’on est vraiment écoeurée d’étudier.
Ce que je déplore le plus, c’est la pression d’être en couple dans la société, je me suis longtemps mise ce poids sur les épaules, et c’est difficile parce que c’est une des seules choses sur laquelle tu n’as aucun contrôle. Tu peux avoir un contrôle sur les personnes que tu dates, comment tu te présentes, ce que tu leur dis, mais pas comment ils vont le recevoir… Mais pourquoi est-ce nous somes autant obsédés par la vie amoureuse des autres, comme si tout tournait autour de cela, et que la vie de célibat ne pouvait être vécu par choix? Une chose est certaine, la société ne valorise pas les célibataires. Quand tu revois des connaissances après un certain temps et que le premier sujet de conversation est : « Pis, t’as-tu rencontré quelqu’un? » suivi d’un « oh honey, la prochaine personne sera la bonne », tu te remets donc en question, tu te demandes si c’est toi le problème et si un jour tu vas The One . Tes amies tentent de t’aider à trouver le pourquoi tu tombes toujours sur des mauvais matchs et te donnent des conseils, mais elles ne comprennent pas réellement ta situation parce qu’elles sont en couple depuis toujours. Les années passent et ta peur de rester célibataire se fait plus grande et tu t’imagines déjà à 35 ans dans ton 3 et demi avec 5 ou 6 chats pour te tenir compagnie.
Puis, tu te demandes si tu recherches vraiment l’amour et l’affection ou bien si tu ne ressens passeulement un vide et une culpabilité d’être seul quand toutes les représentations du bonheur sur les médias sociaux sont associées au #couplegoal. Après tout, quand on est célibataire, on a souvent un plus grand cercle d’ami(e)s et ont fait plus d’efforts pour entretenir nos relations. Sauf que le besoin d’avoir une proximité, un lien spécial avec une personne reste présent.