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Les lectures automnales les plus réconfortantes

On aime plutôt passionnément l’automne, à la Fabrique. Tous nos blogueurs ont fait un petit clin d’œil à notre saison chérie : mode, bouffe, conseils, anecdotes… On a bien décortiqué tout ça! Pour moi, en plus d’adorer l’automne (ressortir le poncho et les bottillons bruns : JOIE!), il se trouve que c’est la saison où je lis le plus. C’est plutôt fou parce qu’avec l’école et le boulot, bien sincèrement, il y a des nuits où je dors pas mal moins que le huit heures de sommeil de bébé indiqué. Mais avec le recommencement de l’université et le retrait progressif dans mes quartiers au fur et à mesure que la session avance, il se trouve qu’après avoir parcouru mes notes de cours, j’ai souvent envie de continuer à lire pour le plaisir.

Ma table de nuit (OK, des fois ça déborde sur le lit!) est jonchée de classiques de la littérature et de recommandations de profs et d’amis que je me promets de lire toute l’année. Et comme par magie, l’automne et son halo de nostalgie font le travail : les pages tournent et leurs coins se plient. Voici ici un topo (dont les titres se sont avérés tellement difficiles à sélectionner qu’il aurait pu en faire 50!) de mes lectures automnales favorites. C’est une sélection très subjective et ce ne sont pas de nouvelles parutions, mais c’est ce qui est si rassurant avec les livres : il n’y a rien de so last season en librairie!

Mon grand classique

L’attrape-cœurs, de J.D. Salinger

Peut-être que ce titre ne vous dit rien malgré le succès phénoménal qui le suit depuis les années 50. Peut-être l’avez-vous lu dans l’un de vos cours au secondaire ou au cégep. Mon conseil pour vous : lisez-le, ou relisez-le. Trois jours avant Noël, Holden Caulfield, adolescent de dix-sept ans dont les parents sont de riches bourgeois, se fait virer de son école privée. Ne rassemblant pas assez courage pour affronter ses parents à ce sujet, il fugue plutôt vers New York, en train. Dans ce récit, on a l’impression de vivre très intensément la transition entre l’enfance et l’âge adulte, à travers le deuil, les rencontres hasardeuses (limites louches!), les questionnements, la dépression, l’amour et la révolte. Ce qui était destiné être à la base un roman pour les jeunes, touche en fait profondément les lecteurs de tous âges. Et c’est magnifiquement écrit.

Un recueil de nouvelles

Les deux messieurs de Bruxelles, d’Eric-Emmanuel Schmitt

Schmitt est l’un des auteurs les plus lus et les plus traduits dans le monde. Pour moi, cela va de soi. Je suis toujours émue et même souvent secouée par sa plume. Dans ce recueil, paru en 2012, l’auteur traite d’amours non-avoués. On parcourt littéralement cinq dimensions différentes d’une couverture à l’autre du livre. Mais, pour moi, la nouvelle la plus marquante reste la deuxième, intitulée Le chien. Pour la lecture de ces soixante pages seulement, l’achat de cet ouvrage en vaut la peine. La relation très intime qu’ont un vieil homme et son chien s’explique à la suite de la mort de ceux-ci. Je vous assure avoir versé des larmes et des larmes sur ces pages. Ce que j’adore aussi des recueils de nouvelles, c’est que lorsqu’on manque de temps, on a l’impression d’achever à chaque nouvelle un petit roman. C’est encourageant!

Un récit nostalgique

Bonjour tristesse, de Françoise Sagan

Nous sommes à Saint-Tropez, dans une villa magnifique, en plein été. Pas très automnal, me direz-vous? Personnellement, ça ne me rend pas triste, même avec l’arrivée des flocons, de lire un récit qui se déroule en été. L’auteure arrive à nous plonger avec délice dans la saison qui vient de nous quitter, en début d’histoire. La protagoniste du roman, l’adolescente Cécile, son père Raymond et sa maîtresse Elsa partagent une vie facile aux mœurs légères. L’arrivée d’une femme intelligente, aimante et douce qui croit avoir trouvé l’amour en Raymond vient compliquer les choses pour l’adolescente qui craint que sa relation avec son père ne soit endommagée par cette nouvelle venue. Des circonstances dramatiques viendront jeter de l’ombre sur cet été d’insouciance, par la faute de Cécile, d’où le titre : Bonjour tristesse.

Un bouquin « quétaine »

Australian Lady, de Barbara Woods

Bon, OK, j’ai quarante ans. Australian Lady, c’est un roman de madame, mais j’assume ça fort bien. Je lis ce livre-là depuis une décennie, une fois aux deux trois ans, quand je commence à oublier que c’est une lecture quétaine et que je me mets à m’ennuyer de Joanna, personnage principal, qui est hantée par une malédiction aborigène australienne, qui lui fait faire des cauchemars épouvantables. Il y a un passage du livre très badass où elle accouche toute seule en pleine forêt, qui me remue invariablement les ovaires à chaque lecture. Et pour ne rien vous cacher, il y a une histoire d’amour un peu prévisible qui chevauche le récit : j’adore!

Bonne lecture, chers amis crépus!

Si vous avez des recommandations lecture à me faire, je suis tout ouïe!

AA ♥

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