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Ode aux bracelets d'amitié – Par Laurence Pinard

Tu te souviens sans doute de ces bracelets tissés et colorés… Peut-être en confectionnais-tu toi-même? Une chose est sûre, je nourris toujours un plaisir presque malsain à en réaliser, et ce, de toutes sortes de modèles confondus!

T’es peut-être un peu rouillé, mais j’écris pas non plus pour te rappeler comment en faire. Je souligne d’ailleurs que Pinterest est une véritable mine d’or pour trouver différents patrons à réaliser si l’envie te prend!

Je t’écris pour te parler d’une croyance un peu cucul entourant ces jolis bracelets.

À titre indicatif, ces bracelets-là viennent d’Amérique latine. Mon petit doigt me dit que ce n’est pas pour rien qu’on les connaît aussi sous le nom de « bracelets brésiliens ».

À la base, c’est un tissage assez simple, une fois que la technique est maîtrisée. Tu peux aussi faire à peu près une infinité de modèles tous plus sensationnels les uns que les autres.

Mais bon.

En regardant le nouveau bracelet coloré que je venais de terminer, mon amie péruvienne m’a demandé un jour si je connaissais la croyance derrière ces bracelets.

Pis j’ai dit non. C’était la vérité un peu pathétique : je venais de passer l’été à faire ces bracelets et j’étais même pas foutue d’en connaître la tradition…

Elle m’a alors expliqué.

« Quand tu fais tes bracelets, tu dois placer deux vœux dans deux nœuds différents pis quand tu perds ton bracelet, c’est que ton vœu va se réaliser. »

C’est ce qu’elle m’a dit, si ma mémoire ne me joue pas de tours.

J’ai fait des petites recherches et l’info la plus semblable que j’ai pu trouver, c’est qu’au moment où on attache le bracelet, on doit faire un vœu. Et quand les fils vont se rompre à cause de l’usure, le vœu va se réaliser.

Je sais pas si ça marche quand tu coupes ton bracelet parce qu’il est rendu sale, je n’ai pas trouvé d’infos là-dessus. C’est toujours ça que je finis par faire, j’espère que ça marche pareil.

Comme c’est une croyance un peu cucul, j’ai fait un vœu un peu cucul en nouant mon bracelet. Pareil comme quand je soufflais sur un pissenlit ou que je soufflais mes bougies d’anniversaire.

Je fais encore des vœux en soufflant sur les pissenlits et sur mes bougies, même si je suis rendue vieille et qu’une partie de moi n’y croit plus trop. C’est toujours un vœu qui le concerne.

Le vœu du bracelet, c’était lui, encore.

Après avoir fait mon vœu, j’ai réalisé que je perdais jamais mes bracelets.

C’est foutu.

P.-S. Si tu as une envie soudaine d’en faire un, voici un tutoriel ICI.

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