Fashionistas montréalaises de notre famille Crépue, vous connaissez probablement tous la grosse boutique H&M située au 1100, rue Ste-Catherine. C’est un must pour n’importe qui aimant la mode et ayant un budget étudiant.
Durant les derniers mois, le magasin a été temporairement relocalisé proche de la rue Crescent afin de procéder à sa rénovation. Nous attendions avec grande fébrilité la réouverture de la boutique; j’ai moi-même participé à leur chasse aux trésors à travers le centre-ville de Montréal, il y a deux fins de semaines.
J’ai eu la chance d’assister au party de pré-ouverture (bye bye à la file de 500 personnes le matin officiel) avec d’autres bloggeurs, vloggeurs et célébrités québécoises, notamment le duo Milk & Bone qui a fait une apparence au booth du DJ. Malgré que la soirée n’était pas animée de façon formelle, la nouvelle boutique nous parlait d’elle-même. L’entrée nous accueille avec une armée de mannequins vêtus selon le trend du moment et des miroirs sont placardés du plancher au plafond; le nouveau look de la boutique H&M est à couper le souffle.
On se dirait dans une boutique haut de gamme; les allées et îlots espacés permettent une circulation plus fluide, et les nombreux miroirs stratégiquement placés nous aident avec nos choix vestimentaires. Le département des hommes se retrouve maintenant au sous-sol, les premier et deuxième étages sont pour femmes et le troisième est pour enfants et adolescents.
Un nouvel ajout : une section de vêtements d’athlétisme – quoique un peu petite – et une grosse section de beauté (maquillage, soins pour le corps, accessoires, etc.).
En parlant de beauté, en faisant faire des retouches à mon maquillage par une équipe de maquilleuses professionnelles, j’ai eu la chance de m’informer un peu plus sur les politiques et pratiques de développement durable de H&M. Emily Scarlett, la représentante des communications et médias de H&M, m’a mis à jour dans les pratiques les plus récentes, en plus de m’informer sur des faits peu connus.
Les produits de beauté H&M sont sans cruauté et non-testés sur les animaux. De plus, l’entreprise travaille avec les producteurs qui testent encore sur des animaux afin de trouver des solutions pour éliminer cette pratique. J’ai été moi-même étonnée que le Canada permette cette pratique. Eh oui! H&M s’est engagée avec le Human Society International pour créer une pétition qui encourage le Canada à cesser cette pratique, et il y a un projet de loi qui devrait passer bientôt à cet égard. Tu peux t’impliquer et signer la pétition ICI si tu veux.
Un autre fait intéressant qu’Emily Scarlett m’a partagé, c’est que H&M n’utilise plus la laine angora car elle est faite d’une façon qui ne respecte pas leur engagement d’aucune cruauté envers les animaux. Elle m’a confié que si tu n’es pas à l’aise de porter un item H&M contenant de la laine d’angora, et même s’il date d’il y a 10 ans, l’entreprise va le reprendre et t’offrir un crédit en magasin.
H&M est très humble et ne se sert pas de ceci pour avancer son image, mais la production et la consommation responsable fait partie de ses valeurs et missions.
De plus, l’entreprise produit de plus en plus de produits vegan ainsi qu’écoresponsables et certifiés par ECOCERT Canada. Pour encourager la consommation durable, toutes les boutiques H&M ont des boîtes de donation où tu peux apporter tes anciens vêtements afin que ceux-ci soient recyclés et réutilisés pour toi! Pour te donner une idée, en 2015, ils ont ramassé plus de 12 000 tonnes d’items, ce qui est assez pour fabriquer 60 millions de t-shirts. Ils ont également produit au-delà d’un million de morceaux de vêtements à partir des items recyclés. Ils espèrent en faire encore plus dans les prochaines années avec l’aide des avancées technologiques.
J’ai toujours aimé magasiner chez H&M – même si ce qui est à la mode présentement n’est pas à mon goût – car j’aime beaucoup le modèle de business et les valeurs et missions de l’entreprise. Après la soirée de mercredi, je suis encore plus convaincue que d’autres entreprises devraient suivre certains aspects de ce modèle de consommation et de production durable.
Par Zoë Desborough
Crédit photos : Zoë Desborough et Alexandre Rochette