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paix

Il y a de ces journées où l’on se réveille sans trop savoir ce qui cloche. Les heures passent normalement, mais la vie semble lente et sans but. Quelquefois, on a l’impression d’avoir tout le poids du monde qui nous tombe dessus. La mine fatiguée malgré la nuit de sommeil qui vient de passer. Endolorie, avec un léger mal de tête et un esprit qui semble tourner à la vitesse grand V pour comprendre ce qui se passe. Pourtant, hier, tout semblait en ordre et ce matin plus rien ne va… Le corps nous parle, l’esprit nous parle et l’intuition nous parle parfois très fort.

La vie peut se dérouler rapidement, évoluer plus vite que notre mental peut l’assimiler. L’intuition nous fait parvenir toutes sortes de signaux qui, malheureusement, ne sont pas tous écoutés. Les changements arrivent si vite que nous avons peine à donner à notre être le temps de s’y acclimater. C’est comme si, au bas d’une montagne en commençant son ascension, nous voulions déjà être en haut. Ne pas explorer ce qu’il y a à voir, sentir et connaître durant cette montée ne serait vivre qu’une petite partie de l’expérience qu’est la randonnée. Nous devons vivre à plein rendement ses hauts et ses bas et porter une attention particulière à chacun des moments et sentiments qu’elle nous réserve. Nous devons fêter et accueillir les grands moments, mais devrions en faire tout autant lorsqu’il s’agit de tourner son attention vers les moments d’embrouille et de baisse d’énergie. La société nous incite à aller rapidement, à accomplir le maximum dans un délai court. C’est ce qui nous amène à vouloir évoluer aussi vite que possible. Nous aimerions que chaque jour soit rempli d’accomplissements et d’énergie virevoltante, mais nous devons apprendre que nous grandissons encore plus lors de ces journées grises durant lesquelles nous avons l’impression que rien ne va. Cessons de les balayer du revers de la main et de faire semblant. Personne ne va merveilleusement bien tous les jours de sa vie. Nous avons besoin de mise au point, d’introspection et de repos.

Parfois, ce sont donc nos sens qui nous font ralentir. Les maux, les maladies et même les accidents peuvent nous faire prendre conscience que nous ne sommes pas sur le chemin qui nous convient. Que la route que l’on prend n’est pas celle qui correspond à notre essence. Afin de nous éviter ces malencontreux maux, nous devons être à l’écoute de nos sens. Chaque partie de notre corps est reliée à quelque chose que l’on doit apprendre. Par exemple, avoir un problème aux yeux nous indique quelque chose que l’on ne veut pas voir. Ce que nous avons peine à exprimer, qu’on refoule, se traduira en mal de gorge, ou pire, en cancer. La peur et l’insécurité nous donnent des palpitations, des sueurs froides et créent des blocages d’énergie qui empêchent le flot vital de circuler. Des douleurs aux hanches, aux genoux, se traduisent souvent par une difficulté à avancer. Notre intuition nous aura lancé des signaux bien avant la douleur. Cette petite voix que l’on entend plus ou moins clairement nous aura fait sentir que nous ne devions pas retourner auprès de ce conjoint ou continuer à travailler pour cette entreprise qui nous fait vivre des moments désagréables chaque jour. Au moment d’aller au lit, mon esprit m’aura répété à plusieurs reprises d’arrêter de m’inquiéter pour tout et pour rien et de faire confiance à la vie. Notre tendance à vivre dans l’attente et la peur fait en sorte que notre être tout entier s’empoisonne. Notre besoin de contrôle constant nous rend littéralement malades. Avoir toujours matériellement besoin de plus et de mieux nous rend tristes et avares. Souvent, nos maux physiques seront soulagés par de la médication et le tout sera à recommencer. Tant et aussi longtemps que l’on refuse de voir et d’écouter les signes que notre corps nous envoie, ceux-ci referont surface et pourront même nous apporter des complications importantes. Notre être se défend comme il le peut contre ce manque de prise de conscience et peut finir par capituler si nous nous entêtons à ne pas surmonter nos épreuves.

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Accueillir le déséquilibre et s’enraciner mieux pour que tout notre être reprenne vie est ce qu’il y a de plus sensé à faire dans ces moments. Nous nous infligeons ces douleurs. Bien sûr, j’en entends déjà quelques-uns dire que la maladie existe et qu’il est aussi possible d’être blessé sans que notre ego nous parle. Parce que souvent, l’ego à lui seul nous secoue. Il nous serait tellement plus simple de vivre à l’écart de celui-ci. Le mal-être est trop souvent provoqué par nous-mêmes. J’idéalise, j’angoisse, je veux toujours plus. Plus d’argent, un meilleur véhicule, voyager lorsque je prends connaissance de tous les merveilleux voyages que mes amis partagent sur les réseaux sociaux. Je veux un meilleur emploi, que mes enfants réussissent à l’école. Je veux en fait tout ce que la société nous fait idéaliser dès notre très jeune âge. L’envie, la jalousie, la sensation de besoin constant enveniment notre vie. C’est lorsque notre esprit est en paix et dans le calme que nos racines prennent forme, que notre être tout entier respire et que l’on guérit. Petit à petit, dans la contemplation de chaque petit bonheur possible — l’envol d’un oiseau, la forme des nuages, la lune qui brille de plein fouet, les vagues, le vent, la mer —, la vie prendra tout son sens.

C’est dans l’appréciation de l’instant présent, sans chercher à y donner un sens, que se trouve la paix.

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