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Promotion de la diversité corporelle : oui ça existe!

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J’avais envie de partager du positif, de l’espoir. J’avais envie de parler d’inclusion et d’authenticité, de personnes vraies qui s’affichent comme telles, avec leur beauté unique. Je ne suis pas une grande fan des entreprises de mode en général ni même des shooting photos, souvent axés sur l’apparence, le superficiel, le flafla, le Photoshop et autres retouches, la diffusion et la promotion du fake, du faux. Mais il n’y a pas que de ça autour de nous. À travers tout ce qu’on voit, certaines initiatives se démarquent au niveau de la promotion de la diversité corporelle, chez nous, au Québec, et méritent d’être plus connues.

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À Montréal, Mimi and August, créée en 2015, est plutôt un précurseur dans le domaine. Fait intéressant : l’entreprise, qui a d’abord débuté par la création exclusive de maillots de bains, n’a jamais fait appel à des mannequins professionnels pour porter sa collection. Elle invite plutôt les femmes de toutes formes, couleurs et de tous âges à envoyer leur candidature pour porter fièrement et pour mettre en valeur leurs produits. Cela rend alors le produit accessible et change complètement le visage de la marque. Comme quoi toutes peuvent porter fièrement les maillots et vêtements, à la fois confortables et féminins, sans complexe, en célébrant formes, taches, rides et couleurs. Les valeurs écologiques et éthiques de la marque en font aussi une entreprise qu’il fait plaisir d’encourager et un logo qui rend fière à porter.

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À Québec, coup de cœur pour La Faute à Ève, entreprise créée en 2016 et spécialisée dans les shooting photo vintage et autres thématiques flyées. La faute à Ève, c’est l’histoire de femmes qui avaient envie d’avoir un espace où elles pourraient créer en toute sécurité et s’approprier leur image de façon amusante, tout en explorant le style vintage. Un des objectifs avoué de l’entreprise est de mettre en valeur la beauté de chaque femme, peu importe son style, sa forme, son âge et ses particularités physiques. Les photos de la page Facebook de l’entreprise illustrent d’ailleurs très bien la diversité des modèles, toutes différentes, des femmes authentiques et magnifiques, chacune d’une façon unique. Les thématiques variées, passant de la Belle Époque, des années 20, aux pin-up des années 50, en passant par les photos boudoirs et autres, permettent à chacune de choisir une façon bien personnelle de mettre en valeur sa beauté, d’une façon tout à fait assumée. D’ailleurs, la façon dont les clientes sont chouchoutées avant et pendant la séance, tout en leur laissant le choix de la tenue et des accessoires, ne peut que faire en sorte de les rendre à l’aise, importantes et en confiance. Un petit shooting avec une étincelle de plus, celle qui se trouve dans les yeux des modèles. Une petite merveille qui mérite d’être connue.

Côté médias, chaque année, l’organisme à but non lucratif ÉquiLibre encourage les initiatives québécoises des secteurs de la mode, publicité ou médias qui encouragent et promeuvent la diversité corporelle en remettant un prix. Parmi les finalistes, cette année, figurait The Womanhood Project, projet que j’ai découvert par pur hasard. De quoi s’agit-il? Des portraits de femmes, tout simplement, en toute honnêteté. Leur histoire, à travers leurs forces, mais aussi leurs peurs et leurs vulnérabilités. Les thèmes abordés sont variés, notamment la santé mentale, le féminisme, la trans-sexualité et l’identité, le tout accompagné, avec respect et authenticité, de photos de nus (ou quasi-nus). Celles-ci illustrent à merveille la vulnérabilité, mais aussi la force des femmes qui ont participé au projet et soutiennent donc très bien le propos. D’une grande beauté : celle du corps, mais aussi celle de l’âme.

Ainsi, bien qu’il reste de grands pas à faire pour promouvoir l’acceptation et l’expression médiatique de la diversité corporelle, des actions sont prises par plusieurs entreprises et médias qui utilisent leur visibilité pour la cause. C’est à nous de les mettre de l’avant et de contribuer à les faire connaître. Et vous, avez-vous d’autres exemples de modèles positifs dans le domaine?

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