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Rendez-vous Scotch & Whisky de Québec

Les 17 et 18 septembre se déroulait la deuxième édition du Rendez-Vous annuel Scotch & Whisky de Québec, avec une foule d’amateurs convaincus et de néophytes convertis. L’an passé établie au Morrin Centre, cette année, c’est au très achalandé – et très chaud – deuxième étage du Pub St-Patrick que l’éthylique activité a réuni ses pairs. Si chaque alcool trouve sa fête – Bordeaux fête le vin, ou encore le Festibière – le RDV Scotch & Whisky attire sa propre clientèle, qui, selon l’une des organisatrices, Sophie Morrisset, se trouve en pleine expansion.

– Mais, le whisky, c’est pas une affaire de bonhomme?

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Non, me répond Sophie, la vingtaine pétillante et fervente défenderesse de l’alcool fort qu’on accuserait, à tort, coupable des crises de foie de mononc’ Guy. Si, certes, la majorité des amateurs présents dans le populaire après-midi du 17 septembre était fortement calculable en hommes, il est révolu le temps d’associer un breuvage à une certaine catégorie de gens. Pour Sophie, qui assiste à des dégustations de scotchs et de whiskys depuis ses dix-huit ans, un changement est remarquable dans les récentes années. D’abord seule fille présente dans les salons, il y a, de plus en plus de femmes présentes et intéressées à en apprendre plus sur l’art de la dégustation.

– Mais les filles, elles veulent pas juste boire des cosmos avec des ti-parasols dedans?

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Re-non ! Et même si, y a pas de mal à ça.

Un délicieux cocktail (j’en ai pris deux, mais j’aurais pu en boire douze) à base de Jack Daniels était offert à l’une des stations; comme quoi le whisky ne se boit pas que sec devant un feu de foyer en robe de chambre en velours.

Un deuxième préjugé serait de croire que le monde de la dégustation en est un élitiste, et c’est tout le contraire constaté au RDV. Aux nombreuses stations où l’on rencontre des représentants passionnés par leur produit, les gens présents, des inconnus rassemblés par un même intérêt, échangent sur leurs découvertes. De Simon avec sa casquette à l’envers et ses shorts cargo, à Sylvain avec sa chemise au col pressé et son pantalon à plis français, en passant par Lucie, qui suit les événements du type depuis plusieurs années dans la province. La popularité est telle qu’elle attire des gens de loin intéressés à répéter le même concept par chez eux, comme le maire de New Richmond en Gaspésie, Éric Dubé, et son associé, qui ont créé le New Richmond Whisky Club. L’idée est de découvrir et d’amener plus de produits dans des régions où, à la base, si la demande n’est pas créée, il se trouve moins de variété. Même chose se fait ressentir du côté du Saguenay, me confieront des Chicoutimiens rencontrés autour d’un GlenDroanach de 8 ans d’âge.

L’événement accueillait aussi des professionnels de bourbon & whisky, comme Monsieur C. qui offre des ateliers de dégustation clé en main. Le RDV reviendra l’an prochain à date semblable, soit à l’automne, et pour en savoir plus, suivez-les sur Facebook.

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