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Une passion s’élève à l’EDQ!

Une porte sur l’authenticité, une fenêtre sur la découverte et le dépassement de soi, un ancrage dans une passion mouvementée… C’est ce que m’a semblé être la représentation de Corps Crus, le spectacle des finissants du programme Danse-Interprétation de l’École de danse de Québec. Après une formation s’étalant sur 3 ou 4 ans, il se dégageait sur scène une maturité et une énergie qui est propre à ceux qui terminent leurs études. Cette étincelle dans les regards, cette fougue face aux futurs défis.

Crédit photo : Maryon Desjardins

Plus que de la danse

Ce spectacle, le produit final de plusieurs semaines de créations et de répétitions, permettait de montrer le talent de 12 jeunes danseurs singuliers formant un groupe à la fois hétéroclite et homogène. Dans l’espace scénique de la salle Multi : lumière, rythme, voix et même sable étaient de la partie. Les chorégraphes invités pour l’occasion (Lina Cruz, Manuel Roque et Annie Gagnon), ont créé des univers bien distincts, mais qui se sont enchaînés avec brio. La danse contemporaine est ici le théâtre de beaucoup plus que de l’exécution calculée de mouvement corporel. Le corps est poussé à ses limites et dans toute les nuances que la gestuelle rend possibles. Ainsi, l’interprétation des étudiants est menée à un niveau de calibre professionnel dans les trois pièces représentées. C’est fascinant! Maturité et virtuosité.

Entre cour et jardin, le groupe évoluait donc dans du travail d’état touchant et authentique, en bougeant de façon parfois inhumaine, tantôt organique. Je dois préciser que ce type de  représentation est avant tout une expérience plutôt qu’un simple spectacle. Le don de soi y est présent chez les interprètes et la fatigue ne limite rien ni personne. Le plus merveilleux dans la générosité des étudiants est sans doute la place immense qu’il y a pour l’exagénèse personnelle que chaque membre du public a pu faire des ensembles représentés. J’ai été particulièrement interpelée par la pièce concluant la représentation, celle d’Annie Gagnon. Dans cette œuvre, les choix artistiques de la chorégraphe ont su exprimer la force et la faiblesse humaine, la puissance dévastatrice de la vie. En bref, de la matière à réflexion pour le reste de la semaine gracieusement offerte…

Crédit photo : Maryon Desjardins

À venir

Comme vous pouvez le lire par mes mots, je suis grandement éprise du fait que consommer des spectacles de danse est une expérience indispensable aux sorties culturelles. C’est nourrissant! À ce sujet, l’École de danse de Québec proposera les spectacles de fin d’année de ses différentes formations sous peu. N’hésitez pas à y participer! De plus, si vous assistez au spectacle de fin de saison de la formation professionnelle, vous aurez vous aussi l’occasion de voir les finissants du DEC sur scène!

Pour plus de détails, c’est ICI.

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