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Le « sexay » d’hier à aujourd’hui

Ok jugez-moi, mais je vous annonce que je viens à peine de regarder les vidéoclips des « tounes » de Britney Spears. J’ai du retard, en effet, mais j’ai jamais tripé là-dessus, pis j’ai eu le câble vraiment trop tard pour passer mon adolescence devant Musique Plus. Fait que oui, la Ariane de fin 2015 a eu la curiosité de voir des affaires qui datent de quand c’tait la mode des lulus, des gilets bedaines pis des chemises à carreaux. (Pour celles qui s’habillent pas chez American Apparel). Pis ben je dois avouer ne pas avoir full compris le « sexay » dans Oops!… I did it again. C’est que Brit a danse dans l’espace, dans un onepiece « ruje » en genre de matière de gant à vaisselle, à marée haute, avec des pattes d’éléphant. C’est juste un genre de mauvais choix… Après ça, je me suis demandé ce que je considérais comme « sexay » avant, pis ce que je trouvais qui l’était aujourd’hui, t’sais c’t’une genre d’évolution…

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Autant Jamie Lee Curtis était pas mal considérée comme dans les tops « sexus » en 1990, autant aujourd’hui les goûts sont ailleurs. Plus diversifiés peut-être. Genre la fille a pu besoin d’avoir l’air capable d’étouffer un ours avec ses cuisses pour être hot. C’est cool. Encore là, je conserve un respect considérable pour madame Curtis, parce qu’elle a jamais vraiment « fitté » dans le stéréotype de la femme fatale des nineties. Était forte pis androgyne. C’est juste dommage qu’elle ait dû montrer sa craque dans « toutes » ses films, comme si fallait prouver que c’tait une fille. Gade a l’a des grosses boules. Aaah ok.

Qu’est-ce qui est « sexay » en 2016? Oui, pas mal plus de choses! On conservera toujours un focus sur la pin-up, modèle féminin plantureux par excellence, mais je pense que ce qui est dans l’air ces temps-ci, c’est la nonchalance féminine. Ouais, ok, vraiment pas un terme qui rime avec « tites » bretelles, mais je m’explique.

Même si l’industrie du « sexay » est encore régie par des hommes, la fatale d’aujourd’hui c’est celle qui s’en fout de plaire BENNNN’ trop pour la ligue. Elle sait ce qu’elle vaut, et elle se « pitche » pas partout en faisant des duckfaces. Si elle se promène dans la rue, elle ne va pas répondre aux bozos qui lui crient qu’elle devrait sourire plus pour être plus cute. De toute manière, c’est pas vraiment ceux qui l’intéressent.

Elle a un peu de grunge dans l’cheveux, un peu de je-m’en-foutisme dans l’œil, et beaucoup de j’ai-pris-le-premier-manteau-pis-la-première-tuque-du-bord-avant-de-sortir. En fait, elle est plus libérée. Elle se donne le choix, le droit, de sortir dans les bars en coton ouaté pis de se sentir belle quand même. Elle est déjà sortie sans mascara « queq » fois. Elle s’en fout. Elle est belle même sans. Être une femme libérée, tu sais, c’est de plus en plus facile. Yo go sexay!

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