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Qui a inventé le cancer? (ou ma théorie désabusée à 5 sous)

Le cancer est une maladie bien réelle, avec un historique connu, dont on connaît davantage les victimes.

Mais si c’était une intelligence supérieure en charge de contrôler la démographie de l’humain riche, hyper consommateur, gaspilleur et pollueur, qui en était l’auteure?

Des fois, je me dis ça. Qu’on est peut-être les jouets miniatures d’un gigantesque jeu, le jeu que des êtres immenses en mal de passe-temps s’amusent à manipuler dans un Monopoly–SimCity taille divine.

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Et comme des hackers qui sont experts à créer de bons logiciels, des virus, bref tout ce qui fait rouler et craquer les systèmes, ces « êtres supérieurs » ont peut-être, dans les cent dernières années, conçu la énième extension de leur jeu de société préféré : un jeu où, pour anéantir une part importante de la population de l’adversaire, le joueur, comme on met plein de bataillons au Risk, ne se contente plus de la peste, du choléra ou de la variole de jadis. Le jeu voit plus grand et a développé une arme mortelle contre les riches : le cancer.

Bon, il y a des pays qui se débrouillent mieux que d’autres, comme l’Allemagne qui accueille nos réfugiés cancéreux condamnés à mort par le système de santé québécois, notamment.

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Aujourd’hui, donc, dans la version XXXXXXVL du jeu, c’est à coup de diabète, de cancer et de maladies cardiaques qu’on décime les populations les mieux nanties, se rabattant sur la bonne vieille famine et d’autres maladies éradiquées depuis longtemps chez nous, pour anéantir les milieux les plus pauvres. C’est que les concepteurs, ces « êtres supérieurs » du jeu, sont soucieux de réalisme : la longévité ne grimpe pas partout au même rythme sur notre petite planète, et, là où elle stagne et où on considère peu probable de vivre au-delà de cinquante ans, on additionne la malnutrition aux maladies tropicales comme dans le bon vieux temps. Rien de neuf sous le soleil, quoi.

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Certes, il y a les guerres. Tout bon jeu d’extermination les considère. Encore une fois lancées, armées et financées par les puissants. Alors, quand ces suprêmes entités considéreront une version du jeu qui nous amène sur une autre planète, une autre galaxie, voire un autre mode de vie, je parie que la bonne vieille dualité sera toujours du jeu : les plein-les-poches gagnants, les petits-pains perdants. Autrement, y’a pas de jeu. C’est plate, la collaboration. Et puis, à l’échelle de l’humanité, ça manque de réalisme.

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En somme, si pour certaines personnes adeptes de complots les « êtres supérieurs » sont les compagnies pharmaceutiques (il y a malheureusement pire requin), pour d’autres un triste combo de mauvaises habitudes de vie, pour d’autres encore l’environnement dans lequel nous vivons, pour d’autres enfin tout simplement le hasard ou l’hérédité, il reste que toute entité présumée, et supérieure à nos misérables existences, qui nous dominerait à l’intérieur d’un jeu, serait aussi stupide que nous.

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