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Savoir rire de soi : le top 3 de mes fails personnels

Rentrer en pleine face dans la porte-patio durant un party où tu connais presque personne, te faire pogner en train de répéter à haute voix ta liste d’épicerie ou glisser sur une plaque de glace et faire le plus incroyable triple-boucle-piqué jamais vu dans toute l’histoire du patinage artistique : ça te dit quelque chose?

On vit tous des moments pas très glorieux de temps à autre. Des petits, des gros, des « su’l bord d’être dangereux » ou des « maudit que j’ai eu l’air épais ». C’est important de savoir rire de soi : non seulement c’est salutaire d’avouer qu’on est imparfait, mais en plus ça nous donne un peu le droit de rire des autres quand c’est eux qui se plantent!

On va jouer à un jeu : je te confie mon top 3 des moments où j’ai eu envie de disparaître, pis tu m’en shoot un. Juste un p’tit. Juste pour rire. Parce que ça va pas bien dans le monde, mais qu’il faut quand même rigoler. OK?

Fail # 1 :

Il y a quelques années, j’ai perdu mon portefeuille. Maudit moment poche parce que Dieu sait combien j’en accumule des trucs là-dedans, mais le pire, c’est la carte de crédit…

Mon amie me stresse la vie en me disant de téléphoner au plus sacrant pour la faire annuler et pour qu’ils m’en fassent parvenir une nouvelle. Théoriquement, je ne devrais pas avoir à me déplacer si je confirme bien qu’il s’agit de ma carte. Je m’exécute. Tout se passe bien : je semble bien être moi. Jusqu’à ce que je doive confirmer mon adresse :

– Quelle est votre adresse, Madame Canniccioni? – Ben, le 150 Saint-François Est à Québec. – Hum… ce n’est pas l’adresse que j’ai à votre dossier… – Ah non? Euh… ben c’est peut-être le 340 Christophe-Colomb à Québec alors? – Non plus… Quel est votre numéro de téléphone?

– Euh… (long silence)

Là, je commence à stresser parce que 1) je ne me souviens plus du tout où j’habitais ni du numéro de téléphone que j’avais à l’époque où j’ai fait ma demande de carte, 2) je sens que le monsieur n’est pas trop satisfait de l’info que je lui fournis et 3) je vais devoir me rendre à la caisse si je gosse encore. Pis quand je stresse, je peux devenir vraiment niaiseuse… Il repart :

– OK. Pouvez-vous me donner le nom de votre maire?

Ahhh, OK! Il essaie de me piéger… Il veut voir si j’habite vraiment Québec! Le coquin! Je réponds :

– Labeaume.
– C’est son nom de jeune fille?

Silence au bout du fil… Ahhhh… cette mère-là… Maudit que je m’haïs. Une chance que j’ai pas répondu Régis…

Fail # 2 :

Je suis allée en Europe avec mon frère et sa blonde il y a environ 8 ans. En Corse, plus précisément. On a décidé de louer une voiture et de traverser en Italie durant une semaine. C’était fabuleux. De nous trois, j’étais la seule à avoir un semblant de base en italien : j’étais donc préposée aux renseignements durant le périple. Mon Larousse de poche passé date et moi, en fait.

Pour passer le temps en auto et durant les temps morts, on jouait à « Qui je suis? » T’sais, le jeu où t’as le nom d’une personnalité ou d’un personnage dans le front, pis que tu dois deviner qui c’est en posant des questions auxquelles les autres ne peuvent répondre que par « oui » ou « non »?

Même en terrain inconnu, on s’est gardé une gêne : on ne s’écrivait rien dans le front. Les deux autres se consultaient et décidaient « qui tu étais ». Bref, on a eu ben du fun parce que, même quand on était entouré de monde, on pouvait se demander à voix haute : « Est-ce que je suis une femme? », « Est-ce que je suis morte? » ou « Est-ce que je suis bleue? » et pas un Italien nous regardait de travers.

Quand on est revenu en Corse, j’étais encore dans le mood « personne comprend ce que je dis ». On est descendu du bateau, pis on est allé faire une petite épicerie de retour.

Dans la file d’attente aux caisses, j’ai lancé ben fort :

– Hey, j’ai vraiment envie de caca!

Plusieurs personnes se sont retournées vers moi, dont ma belle-sœur :

– Cat… C’est parce qu’on n’est plus en Italie, là…

Fail # 3 :

J’ai été en couple très longtemps avec le même gars. Durant des années. Quand on s’est laissé, on a quand même continué à se fréquenter assez régulièrement. Honnêtement, j’avais vraiment envie qu’on redevienne un couple. Qu’on retrouve le p’tit spark de nos débuts. Je mettais ben des efforts là-dessus…

Un soir d’automne, il m’invite à souper chez lui. Yééééé! Je suis pas du genre full coquette en temps normal, mais là, je mets le paquet : petite jupe, bottes hautes à talons, pis toute, pis toute.

Dans l’auto, à cause du chauffage, il fait chaud. J’ai p’t’être un peu chaud tout court aussi. J’ai les lèvres sèches. Dans le noir, je me mets à chercher à tâtons un lipstick dans ma sacoche sur le siège à côté. Je finis par tomber sur le maudit tube pis m’en mets une couche bien épaisse. Câline… me semble que c’est pas satisfaisant. J’en remets.

J’arrive chez mon ex pleine d’assurance dans mon p’tit kit sexy. Il ouvre la porte pis me regarde avec un drôle d’air :

– Qu’est-ce que t’as eu aux lèvres? – Ben, rien!

– Ah. OK.

Mon ex est jamais vraiment surpris de mes extravagances… On jase durant une bonne demi-heure. Je finis par me lever pour aller aux toilettes. Devant le miroir, je me vois la face. Les lèvres surtout… N’oubliez jamais que, pour une main dans le noir, un bâton de lipstick a la même maudite forme qu’un bâton de cache-cernes.

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