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Ton support, ma réussite

Ma mère s’époumonait plus fort que toute la foule rassemblée pendant que je performais sur scène… La fierté dans ses yeux, une tape sur mon épaule, de l’émotion dans sa voix… Mon père qui réfrène ses émotions en m’offrant des fleurs après une représentation. Je lui dis que ce n’était pas nécessaire, mais il s’en fout. Ils s’en foutent au fond que je déborde de talent ou non, que je ne sois pas parfaite et que je me trompe parfois. Ils sont là. Ils partagent mes rêves en me supportant. Mes parents et mon entourage, chacun à leur manière, font partie de mon équipe. Une espèce de « dreamteam» qui s’active constamment pour me pousser un peu plus loin. Au retour d’une compétition de danse, je réalise à quel point ce support fait une différence. Tout autour de moi, il y avait de ces parents qui soutiennent le bonheur et les rêves artistiques de leurs enfants. Des aspirations de gamins qui deviendront peut-être des passions irréfrénables. À ce sujet, ils savent nous faire la morale et nous remettre en question. « Es-tu sûr que tu aimes encore ça? Vraiment? Ok, pourquoi? » Ils sont aussi présents quand on doute, quand on change d’idée. Entre idées et idéaux. Nos idées les plus folles, ils y croient parfois même plus fort que nous. Leur présence vaut de l’or. Alors, dans ma réflexion je songe : irions-nous aussi loin sans eux? Oui, mais non.

Oui… c’est possible d’y arriver seul. Se forger soi-même, se conditionner à devenir une meilleure version de ce que nous sommes sans l’aide de rien ni personne. Je maintiens que ce qui ne nous tue pas nous rends plus fort et j’aime bien chanter à tue-tête la chanson de Kelly Clarkson sur le sujet. J’en conviens, cela fait du bien parfois de se sentir le seul responsable de sa réussite. Force et endurance. Endurance et persévérance. Persévérer se fait toujours mieux dans un environnement propice à cela. C’est pourquoi non, nous n’irions pas aussi loin sans tous ceux qui nous supportent. Que ce soit en silence ou à la « cheerleader », tous les encouragements reçus se cumulent et forment une sorte de coussin. Un amortisseur face au stress de la performance et au niveau d’exigence élevé que nous savons avoir envers nous-même. Un matelas quand l’épuisement nous submerge. Un hamac dans lequel on peut se bercer quand on a envie d’abandonner et de tout lancer à bout de bras. Un oreiller pour nos larmes de joies et de peines, pour nos petits et grands moments.

Non… je ne parles pas de support malsain ici. Effectivement, cela existe et il est fascinant à quel point la limite entre l’encouragement et la pression est mince. Le ton du « let’s go, tu es capable championne », peut rapidement passer de l’agréable au pénible. L’intention est la ligne de départ. J’apprécie donc encore plus de voir que des gens savent trouver les bons mots et les bons gestes pour créer un sentiment de liberté face à nos espoirs. La liberté de faire des erreurs, de recommencer, d’aller plus loin que prévu. Féliciter quelqu’un pour un accomplissement, c’est complimenter toutes les heures de travail dans l’ombre et participer à la prochaine étape en quelques mots seulement. Ce type de générosité est salutaire et donne du courage et de la vitalité beaucoup plus qu’on ne le pense.

Ainsi, je fais ici l’ode des parents et des proches qui supportent affectueusement nos projets. Être en coulisse sachant que mes parents sont dans la salle est l’un des meilleurs sentiments au monde. À la fois excitant et rassurant, c’est une motivation intarissable. Merci maman, merci papa, merci les amis. Votre support est notre réussite.

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