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Chats + café + bonheur = Café félin

Je sais pas si vous êtes comme moi, mais dans mon monde idéal, il y aurait des chats partout. Alors, lorsque j’ai appris que Québec aurait son café félin, j’ai littéralement ronronné de bonheur. Situé au 307, rue St-Paul, à proximité de la Gare du Palais, le Café félin Ma langue aux chats ouvrira ses portes début novembre. Question de voir l’avancement du projet et de faire ma « vouérreuse », je m’y suis rendue afin de rencontrer Lucille Ganne, copropriétaire.

Le concept des cafés-chats est né à Taïwan en 1998 et a rapidement gagné en popularité en Asie. Toutefois, c’est au Japon que le concept a connu le plus important essor. Comme les Japonais sont nombreux (sans blague?!) et que la plupart des appartements n’autorisent pas les animaux domestiques, les cafés-chats sont vite venus combler le besoin primaire de chaque humain : la « ronronthérapie ». Aujourd’hui, le concept a fait du chemin et la plupart des grandes métropoles possèdent leur café félin. Évidemment, une ville comme Québec ne pouvait y faire exception (right, M. Régis?!).

À peine installée au café, j’y ai remarqué les arbres à chats construits à partir de troncs d’arbre et les passerelles en hauteur. « Nous voulons que les chats puissent faire le tour du café sans toucher terre », m’indique Lucille. Le « nous », c’est elle et son amoureux, Jérémie Anctil. À deux, ils forment une équipe solide. Jérémie possède une formation en cuisine et a travaillé dans différents restaurants ici et ailleurs au Canada. Quant à Lucille, elle est la fille d’un chef connu de Québec (Pierre-Jean Ganne, ancien chef du Cercle de la Garnison, pour ne pas le nommer) et connaît les rouages de la restauration par cœur pour y avoir gravité pendant de nombreuses années. Détentrice d’une technique en diététique, c’est également elle qui développe le menu.

Au café, ce sont les chats les vedettes, et il y aura des règles de conduite bien précises attendues des visiteurs. En tout, huit félins (sept de race et un domestique) y éliront domicile en permanence. En fait, ce sera leur deuxième maison puisque la plupart proviennent d’élevage, ne permettent  plus la reproduction (bonjour la gratitude!) et devaient se trouver un nouveau foyer. Les chats du café ne seront donc pas en adoption et il ne vous sera pas possible d’apporter votre boule de poils,  même si c’est la plus cuuuuttteee de l’univers.

Ayant adopté mes animaux dans des refuges, j’étais bien curieuse de savoir pourquoi les chats de race y occupent une place si importante. « Il y a deux ans, nous avons adopté un Devon Rex et un Cornish Rex. Avant de faire notre choix, nous avons regardé les caractéristiques des races et nous étions curieux d’en savoir plus, puis nous nous sommes découvert un véritable intérêt envers les félins », m’explique Lucille. Mais au fond, entre vous et moi, refuge ou non, l’important c’est que les chats y vivent une expérience teintée de respect en cohésion avec leur personnalité, parce que comme le rappelle Lucille, « le but, c’est de leur donner une bonne vie. Les chats qui vivront au café sont très sociables et adorent la compagnie des humains, mais ils pourront se retirer s’ils le désirent. »

L’objectif du café est aussi de sensibiliser les gens à l’adoption et à l’importance de stériliser son animal. D’autres projets connexes sont aussi sur la table comme des séances d’initiation destinées aux enfants et des cours de yoga.

Si toi aussi tu as déjà envie de rencontrer Patine, Suki ou Nala, sache que les entrepreneurs/amoureux/parents/crazycatlovers sont en campagne de financement par l’entremise de La Ruche, et ce, jusqu’au 5 novembre. Différents forfaits y sont offerts, dont l’Indépendant, qui, pour 10 $, t’offre une boisson chaude, une tranche de pain aux bananes et une langue de chats! Pour en savoir plus, regarde cette video de La Ruche.

P.-S. Exit les macarons et les cronuts, la tendance en 2015 est aux langues de chats!

Par Josianne Vignola (POP-UP)

 Photo de couverture : source

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