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Cole Sprouse, Léo de son temps?

La nouvelle série qui fait pétiller les strings des jeunes, c’est Riverdale. Une vision style film noir et « GossipGirlesque » remâchée de la fameuse bande dessinée Archie, qui a été lue par tous les enfants de la terre d’Amérique depuis 1941.

Dans cette série, où l’on retrouve Archie Andrews, Betty Cooper, Veronica Lodge et autres incarnations plus ou moins loin de la version originale (on dira aussi que la bédé a subi son lot de changements depuis les années ’40 à de nos jours), on retrouve certainement et surtout Jughead Jones. Narrateur, dissident, présumé mangeur d’hamburgers asexuel, interprété par le joli garçon beau brumel Cole Sprouse.

Petit gars enfant-star, il jouait, avec son jumeau Dylan, dans la série produite par Disney Zack & Cody, au début des années 2000. C’est eux aussi qui faisaient le fils à Ross et Carol dans Friends. Maintenant grandi et majeur légalement, la place est belle pour devenir le nouveau sex-symbol hollywoodien dont chaque génération a donc besoin. Pourquoi lui? L’acteur pas trop cave ni trop laite de sa personne observe les commandements du bad boy avec une précision éblouissante.

Ingrédients :

On porte le cheveu long (et gras).

Phénomène observé chez Johnny Depp dès ses premières années. Pourquoi? Ça fait joli, la carefree attitude, artistico-bohème, ça met de l’odorama sur quelqu’un qu’on voit sur écran, sur photos, mais qu’on ne sent jamais. Musc, patchouli, cuir, vidange, rat mort; tout est bon à supposer et les filles en raffolent!

On fume en tabarnak!

Cole qui fume…

Leo Di Caprio qui fume…

James Dean qui fume…

Cole qui refume…

Cole qui arrête juste pas srx.

Pourquoi? Jerry Seinfeld disait dans un monologue que la fascination pour les fumeurs nous viendrait de l’époque de l’Homme des cavernes où la maîtrise du feu est restée quelque chose d’exceptionnel. « Regardez ce joli bâton de feu et de fumée que je manie. Est-ce dangereux, suis-je magicien? Nul ne sait. » Donc, les bad boys, ça fume. James Dean l’un des premiers (inspiré de l’imagerie du cowboy d’Hollywood aux balbutiements du cinéma), puis une trâlée d’autres, de gangsters, filous, auteurs tourmentés, drogués, vilains dans James Bond, puis le beau Leonardo Di Caprio, en chemise ouverte sur son chest glabre qui s’en poffe une, les mains dans ses jeans. Et on arrive à Cole Sprouse, digne héritier de la continuité formatée de ces idoles mouilleuses d’émoi pubère aux fonds de shorts fleuris.

Être un peu trou d’cul

Le garçon propret ponctuel, assidu, qui mange sa pomme par jour et qui fait le Défi 5/30, ça vend très peu pour un public en mal de sensations fortes. Hélas, souvent, la conduite de goujat ne reste pas réservée exclusivement aux plateaux de tournage. Se définissant lui-même comme un être prétentieux et imbu de lui-même, Cole a la gâchette facile sur Twitter et s’est enfargé les phalanges par le passé à propos du racisme, de Martin Luther King, de ses compatriotes d’enfants Disney qui n’ont pas, comme lui et son frère jumeau, achevé des études universitaires. Il est également accusé par son ex-copine d’être émotionnellement abusif et de se moquer de ses fans.

Ne t’en fais pas, Cole! On pardonne tout à tes jolis yeux. Oui. Comme on pardonne à Johnny Depp, Jared Leto, Casey Affleck, Mel Gibson, Sean Penn, Charlie Sheen, et la liste qui s’allonge.

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