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« The Devil wears Prada » démystifié par les fashion éditeurs d’aujourd’hui

Voilà déjà onze ans, le mythique film The Devil wears Prada (Le Diable s’habille en Prada en version francophone) paraissait sur nos écrans et levait le voile sur un côté méconnu de l’univers de la mode et de l’édition. C’est bien connu, Runway était carrément inspiré du magazine Vogue, et Miranda Priestley, l’infâme éditrice en chef prêt à tous les stratagèmes pour arriver à ses fins, calqué sur Anna Wintour. Nous sommes nombreux à avoir été marqués par ce film et à avoir rêvé d’une grande carrière dans ce milieu assez élitiste et fermé qu’est le monde du fashion journalism.

Avec beaucoup d’humour, Le Diable s’habille en Prada peignait avec réalisme et crédibilité les rouages du plus grand magazine de mode au monde. Après toutes ces années, une question persiste. À quel point le schéma narratif du célèbre film est fidèle à la réalité? Anna Wintour a-t-elle réellement exigé le tome 7 d’Harry Potter avant sa sortie? Les stagiaires peuvent-elle réellement piger dans le dressing room des robes à 20 000 $ à qui mieux mieux?  The people want to know! Nylon magazine a publié un article très intéressant sur le sujet, avec l’opinion de plusieurs éditeurs de mode contemporains.

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Médias numériques VS médias traditionnels; deux mondes différents

Selon Landon Peoples, éditrice pour V Magazine, les stéréotypes véhiculés par Le Diable s’habille en Prada existent réellement. Oui, certains collègues seront prêts à tout pour gravir les échelons et certains supérieurs auront des demandes démesurées vis-à-vis leur employés. Mais il est possible d’éviter ce genre de personnalités en envisageant une carrière dans l’édition numérique, des magazines en ligne, où le beat de travail semble beaucoup plus relax. (Relax, on s’entend. La  petite semaine de quarante heures est définitivement rare inexistante dans ce milieu.) Bref, c’est la vieille école contre la nouvelle.

Dressing de room luxueux à la portée des stagiaires, mythe ou réalité?

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Tous les éditeurs interrogés s’entendent. Mythe. Mythe x 1000. Tanisha Pina, éditrice associée pour Racked, magazine web urbain, précise : lorsqu’elle travaillait pour Vanity Fair, elle s’habillait en… Zara. Juste like all of us.

Finalement, c’est 50/50

Tous s’entendent également pour dire que Le Diable s’habille en Prada dresse véritablement un réel portrait du monde de l’édition. Comme dans tous les milieux artistiques, certaines personnalités sont bien sûr exubérantes, over the top. Par contre, la méchanceté et la cruauté exacerbée démontrées par certains personnages est, bien sûr, exagérée. Quand tu run un magazine de l’ampleur de Vogue, tu n’as définitivement pas le temps de saboter ton voisin ou ta voisine de bureau. C’est un travail d’équipe, et clairement pas le travail d’une seule personne. Sorry, Miranda.

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That’s all.

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