Quand je parle de faire ses propres produits nettoyants, la raison que j’entends le plus souvent n’est pas « je déteste l’environnement, je ferai jamais ça » mais bien « ça lave pas aussi ben ces maudits produits-là ». Pis jusqu’à un certain point, je suis d’accord avec vous. Parce que y’a des affaires qu’un brin de vinaigre ne peut pas faire partir aka… les traces de savon (pâte à dents, alouette) dans ta salle de bain.
La salle de bain est un endroit névralgique quand on parle de la propreté d’une maison. C’est la première affaire que tu laves quand tu reçois des invités et que tu veux pas avoir l’air de l’homme d’Encino. Et c’est loin d’être facile à laver. Parce qu’à moins d’être comme mes parents (des gens qui plient leurs vêtements en les enlevant le soir), les chances sont que, des fois, ben tu auras laissé filer quelques douches de trop avant de t’attaquer au grand ménage de la plus petite pièce de ta maison (mais par moments, la plus importante).
L’affaire, c’est que pour arriver à avoir une salle de bain propre, il faut souvent avoir recours à ces produits-là :
Ce qui m’angoisse horriblement. Je sais pas pourquoi, mais la marque avec le petit bonhomme qui a l’air smatte qui promet de laver ta douche crasseuse sans que tu la frottes, ça m’inquiète. La seule chose que la technologie pourrait faire pour nous dans ce domaine-là, c’est inventer un robot qui le ferait à notre place non? Pas créer des produits que tu dois jamais approcher d’une chandelle et surtout, surtout, ne jamais inhaler.
Donc. J’étais en quête d’une recette de nettoyant salle de bain un peu plus tough que ceux que je vous avais proposés dans mon dernier article sur le sujet (qui font une job superbe pour tes comptoirs de cuisine cela dit). C’est mon ami Jean-Sébastien qui est venu à ma rescousse.
Y’a beaucoup de choses à dire sur Jean-Seb. Toutes positives en ce qui me concerne, parce que je suis ne suis jamais objective envers mes amis et que je les aime infiniment. Mais une des choses qu’on peut dire sur lui, c’est qu’il est l’être le moins sale que je connaisse. (Ben tsé, tous mes amis sont propres, mais il l’est particulièrement).
Jean-Seb était déjà venu chez moi rapidement (il venait porter sa blonde qui embarquait en auto avec moi) pendant que j’étais dans le jus. Mais tsé, dans le jus comme jamais. Ma maison avait l’air d’un champ de bataille où des soldats auraient refusé de se battre. Y’avait des vêtements par terre dans la salle à manger. Ben oui.
Quand j’ai vu le regard de Jean-Seb, qui visitait mon appartement pour la première fois, je me suis dit que je l’avais effrayé pour toujours. Et quand notre amitié est restée la même après cet incident (ou peut-être plus forte, parce qu’il avait vu mon côté sombre), j’ai compris qu’il s’agissait là d’une amitié inconditionnelle.
Il faut aussi dire que Jean-Sébastien est légèrement plus vieux que moi, Léger léger on s’entend là, pas « Monsieur Burns » plus vieux, mettons grand frère plus vieux. C’est donc vers lui et sa blonde que je me tourne pour des conseils d’adulte genre : combien de cours je devrais prendre en plus du travail? Accepterais-tu ce contrat-là? Et mille autres questions personnelles que je tairai ici.
Voici donc, la recette de la crème à récurer, communément appelée : VIM SALLE DE BAIN, de mon ami Jean-Seb (qui l’a trouvée sur un blogue français dont je vous laisse l’adresse ici.)
Matériel
- bouteille opaque de 500 ml
- entonnoir
- cuillère à soupe
- bicarbonate de soude
- sel de table
- savon à vaisselle neutre, bio de préférence
- huile essentielle
Comment?
Remplir à moitié la bouteille avec du bicarbonate de soude. Ajouter un quart de sel de table (un quart de la bouteille là, pas mettons une pinte de sel), 1 cuillère à soupe de savon et 15-20 gouttes d’huile essentielle de votre choix. Remplir le reste de la bouteille avec de l’eau et brasser.
Et voilà! Il faut juste s’assurer de bien brasser la bouteille avant chaque utilisation et l’affaire est chocolat!
Bonne semaine, allez en propreté!
xx
Alexe Raymond, réviseure.